LE COMTE DE NICE
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VILLES ET VILLAGES DU COMTE :
Aspremont
Bergen op Zoom
Berghe Inférieur
Berghe Supérieur
Beuil
Bonson
Breil sur Roya
Castagniers
Chateauneuf Villevieille
Coaraze
Colomars
Cuébris
Dolceacqua
Entraunes
Eze-Village
Falicon
Gattieres
Granile
Guillaumes
Ilonse
L'Escarène
La Brigue
La Croix sur Roudoule
La Roquette sur Var
La Turbie
Laghet, (La Trinité)
levens
Libre
Lucéram
Malaussène
Massoins
Menton
Peille
Peillon
Péone
Piène Haute
Pierrefeu
Puget Théniers
Revest les Roches
Rigaud
Rimplas
Rocca Sparviera
Roquebrune Cap Martin
Roure
Saint Dalmas le Selvage
Saint Etienne de Tinée
Saint Jean Cap Ferrat
Saint Martin Vésubie
Sainte Agnès
Saorge
Sospel
Tende
Tournefort
Touët sur Var
Tourette du Chateau
Tourrette Levens
Utelle
Valdeblore la Bolline
Valdeblore la Colmiane
Valdeblore la Roche
Valdeblore Saint Dalmas
Utelle
Venanson
Villars sur Var
Villefranche sur mer

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  Castellar
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  Châteauneuf d'Entraunes
  Clans
  Conségudes
  Contes
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  Rimplas, fort de la Madeleine
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  Saint André de la Roche
  Saint Antonin
  Saint Blaise
  Saint Dalmas de Tende
  Saint Jean la Rivière
  Saint Léger
  Saint Martin d'Entraunes
  Saint Martin du Var
  Saint Sauveur sur Tinée
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  Toudon
  Touët de l'Escarène
  Villeneuve d'Entraunes

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ASPREMONT
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Le village d'AspremontDu haut de son promontoire, Aspremont domine la plaine du Var ; au Moyen-Age, le village était un fief des comtes de Provence, puis des Châteauneuf, Chabaud, Marquesan, Borriglione et autres grandes familles nobles.
En le visitant nous découvrons un superbe village perché qui a gardé quelques souvenirs de cette époque lointaine : la plate-forme de l'ancien château, à son sommet, et, plus au nord, sur le mont Cima, le village primitif, dont il reste quelques ruines.
Anciennement fortifié, Aspremont est un village perché particulier : les maisons y sont installées en spirale, bâties en cercles concentriques autour de l'église, au sommet de la colline.
Le village est lui aussi entouré de cultures en terrasses circulaires, où poussent arbres fruitiers, vignes et oliviers.
Aspremont est dominé par le Mont Chauve, un piton dénudé haut de 854 mètres, sur lequel se dresse encore un fort désaffecté : le Fort d'Aspremont, construit à la fin du XIXème siècle, dont il reste l'enceinte, un fossé, des casemates, une poudrière.

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BERGEN OP ZOOM

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Bergen op ZoomBergen op Zoom est une commune et une ville des Pays-Bas de la province du Brabant-Septentrional. C'est une ville de 65 000 habitants qui accueille de nombreuses industries (parmi lesquelles les sièges sociaux de Philip Morris et de General Electric Plastic en Europe) de par sa situation privilégiée (située entre Rotterdam à 65 km et Anvers à 40 km) et son ouverture sur la mer du Nord.
Bergen op Zoom est aussi le point de départ du fameux GR 5, unissant cette ville à Nice.
La plus grande attraction de l'année est le Krabbegat, le Carnaval qui s'étale sur tout le mois de février.
Fondée en 1287, Bergen op Zoom (ç.-à-d. Mons-sur-Zoom) fut assiégée par les Espagnols en 1588 et 1622. Fortifiée par Menno van Cœhoorn, la ville fut prise par les Français le 2 juillet 1747, par les troupes françaises du Maréchal Maurice de Saxe sous les ordres du maréchal de Lowendhal et livrée au pillage, après un siège célèbre. Assiégée vainement par les Britanniques en 1814, elle fut rendue par la France à la paix.
Depuis le quinzième siècle Bergen op Zoom est un grand centre de production de céramiques en Europe. Le maître céramiste Art nouveau Govert-Marinus Augustijn y avait son atelier appelé "De Kat".

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BEUIL

(Reportage photo en préparation)

BeuilBoglio avant 1860, Beuil est au sommet des gorges du Cians, à 80 kilomètres de Nice et à 1450 mètres d'altitude.
Les Romains chassent les bergers ligures qui y habitent, et font de Beuil un relais pour les armées entre l'Italie et Cemenelum, (Cimiez).
Les Grimaldi de Beuil régneront sur l'un des plus grands fiefs de Provence ; Jean de Beuil, sénéchal de Provence est à l'origine de la dédition du pays niçois.
Beuil-Les Launes avec Valberg, est l'une des trois plus grandes stations de sports d'hiver des Alpes méditerranéennes, les deux autres sont Auron et Isola 2000.

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BONSON
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BonsonPerché à 500 mètres d’altitude, sur un flanc du massif du Mont Vial (1550 mètres d’altitude), Bonson est un village médiéval situé à une trentaine de kilomètres de Nice. Sa position géographique, à la croisée des vallées du Var, de l’Estéron et de laVésubie, en faisait au moyen-âge un village-étape important sur la route Nice à Puget Théniers, avant la création de la route de la vallée du Var reliant Puget-théniers à Nice, lors de la Restauration Sarde (1814-1860). Le territoire de Bonson, constitué au sud de restanques, est partagé entre forêt et olivaie. Cette dernière, d’une centaine d’hectares, a été partiellement détruite par un important incendie en 1994 ; grâce à une politique de reboisement, Bonson continue de produire dans son moulin, une d’huile d’olive brassée de qualité. Les origines connues de Bonson remontent au XIII ème siècle, par la présence d’un château au sommet de l’éperon rocheux ; aujourd’hui détruit, il se situait à l’emplacement du cimetière actuel, en face de l’église paroissiale de Bonson. En 1388, lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, le territoire de Bonson rejoint le duché de Savoie et le Comté de Nice. Après avoir appartenu à plusieurs familles, Bonson devient française définitivement après le plébiscite en 1860.

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BREIL SUR ROYA
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BREIL SUR ROYALes premières traces de l'agglomération sous le nom « Brehl », remontent à 1157, quand les habitants de la vallée de la Roya se sont regroupés afin de se protéger des invasions sarrasines ; son histoire mouvementée, tout comme celle de sa voisine Saorge, est étroitement associée à celle du Comté de Nice.
- jusqu'en 1258, Breil dépend des Comtes de Vintimille ;
- jusqu'en 1388 (dédition de Nice à la Savoie), dépend du Comté de Provence ;
- de 1691 à 1696, sous la domination française ;
- revenue sous domination de la Maison de Savoie, Breil est, en 1700, érigée en marquisat ;
- en 1793, à la Révolution, Breil est rattachée au département des Alpes Maritimes, sous l'autorité française pendant vingt et un ans ;
- de 1814 jusqu'en 1860, de nouveau sous domination sarde ;
- en 1860, définitivement française, par plébiscite confirmant le rattachement du Comté de Nice à la France.
- en 1940, l'Italie ayant déclaré la guerre à la France, tous les habitants de Breil sont évacués sur la côte,
- en 1944, Sospel est libérée par les alliés, les allemands exilent la population de Breil vers Turin jusqu'en avril 1945. Pendant cette période la région est dévastée et la ligne de chemin de fer Nice-Coni est détruite ; pour le courage et l'héroïsme de ses habitants, Breil est décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil.
- en 1947, Breil est rattachée à la France après le traité de paix de Paris de septembre 1947, et confirmation par référendum en octobre 1947.

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CASTAGNIERS
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CastagniersCastagniers est un village perché au dessus de la vallée du Var ; composé de nombreux quartiers, il s’étend du lit du Var, à 68 mètres d’altitude, au quartier des moulins, à 878 mètres d’altitude au sommet du Mont Cima .
Le quartier historique du Masage, dont les maisons sont regroupées autour de l‘église paroissiale Saint Michel, est à 330 mètres d‘altitude.
Tout comme Colomars, la commune est récente, puisque séparée d’Aspremont en 1874.
Dans les années 1880, la construction du canal de la Vésubie, captant l’eau de cette dernière à Saint Jean la Rivière afin de l’acheminer vers Nice après un difficile parcours montagneux de 33 kilomètres, a donné un certain essor à la commune par l’apport d’une main-d’œvre nombreuse.
Au quartier des Moulins, le dernier moulin à huile est en activité depuis le XIIIème siècle.
Au 271 de la route de Saint Blaise, l'Abbaye Notre Dame de la Paix, dont les bâtiments datent du XVIème siècle, produit des confitures et chocolats artisanaux depuis les années 1950. L’ancien monastère fut érigé en abbaye en 1962, et aujourd’hui quinze moniales cisterciennes y travaillent et y vivent selon la Règle de Saint Benoît.

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CHATEAUNEUF VILLEVIEILLE
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Chateauneuf VillevieilleA partir du VIème siècle les villageois de Contes, dans la vallée du Paillon, vinrent s’installer sur l’ancien site romain, Castrum Novum, perché à 750 mètres d’altitude, au-dessus de la vallée, afin de se pr

otéger des invasions sarrasines et lombardes; Châteauneuf est ainsi crée, fortifié entre le IXème et le XIème siècle.
Détruit par les Français entre 1793 et 1804, il est abandonné au profit du village actuel, dispersé sur les pente du mont Férion, un peu plus bas.
- En 1961, Châteauneuf devient Châteauneuf-de-Contes ;
- En 1992, Châteauneuf-de-Contes devient Châteauneuf-Villevieille.

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COARAZE
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CoarazeCoaraze est un village médiéval, classé parmi les « plus beaux Villages de France ».
A mi-chemin entre mer et stations de ski, perché à 650 mètres d’altitude sur une arrête rocheuse, parmi les cyprès et les oliviers, son histoire est chargée de légendes ; son nom, venant de « cauda rasa », signifie « queue rasée » : les habitants du village ayant capturé le diable, l’attachèrent par la queue ; en s’échappant, celui-ci fut obligé de la sectionner.
En fait, l’origine du nom serait peut-être moins glorieuse, mais plus géographique : au pied du village, le confluent du Gravier et du Paillon prend la forme d’un lézard sans queue, symbole que l’on retrouve dans le blason du village.
Dans les années 60, le maire de Coaraze, Paul Mari d’Antoine, organise le salon des cadrans solaires, en référence à l’ensoleillement du village, le plus important de France ; avec la participation de ses amis Jean Cocteau et Gilbert Valentin, il décide la réalisation de douze cadrans solaires ; en 1961, les 4 premiers cadrans sont placés sur la façade de la mairie :
- « Les animaux fabuleux » de Georges Douking ;
- « La chevauchée du temps » de Mona Cristie ;
- « Les tournesols » de Gilbert Valentin ;
- « Les lézards » de Jean Cocteau.
Plus tard, sur la place de l’église :
- « Blue Time », de Ponce Fidelio, dit Angel Ponce de Léon ;
- « Le python et sa couronne en vert et or », conçu par Henri Bernard Goetz ;
- « Lou tems passa, passa lou ben » de Benjamin Vautier, dit Ben ;
- « Femme à l'heure » de Alexandre Sosnowsky, dit Sacha Sosno ;
Sur le mur de l’école : Patrick Moya.
Bientôt deux autres seront placés sur le mur de la mairie : ceux de Fabienne Barre, et Henri Maccheroni.

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COLOMARS

(Reportage photo en préparation)

ColomarsVillage des collines niçoises, entre mer et montagnes, proche de Nice, Colomars est une zone résidentielle située entre la vallée du Var à l'ouest et le Mont chauve à l'est ; il se compose de plusieurs hameaux, sous les pins et les oliviers et entourés de genêts et vignes.
C'est en 1874, que le Maréchal de Mac-Mahon, Président de la République française, signa le décret qui sépare Colomars, Castagniers et Aspremont en trois communes distinctes et autonomes.
Dans les années 1850-1920, une population d'origine piémontaise s'installe à Colomars, apportant sa culture et sa gastronomie.

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CUEBRIS
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CuébrisUne petite route étroite et sinueuse, parmi les oliviers et les pins, permet l'accès au village médiéval perché de Cuébris, coincé entre deux falaises rocheuses. Le village est le point de départ de nombreuses randonnées pédestres.

Le site de Cuébris montre les vestiges d'habitations remontant à l'âge du néolithique, puis fut occupé par les romains. Le château, dont les ruines sont encore visibles sur la falaise dominant le village, date du début du XIVème siècle ; en 1388, lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, Cuébris reste provençal et n'est rattaché au Comté de Nice qu'en 1860, après le traité de Turin (ainsi que Roquesteron rive gauche, La Penne, Saint Antonin, Daluis, Guillaume, Sauze, La vallée de la Roudoule).

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DOLCEACQUA
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DOLCEACQUADolceacqua est un village médiéval de la vallée de la Nervia, disposé le long des rives du torrent du même nom depuis le XIIème siècle.
Sur la rive gauche, le bourg historique, Terra, est construit autour du château des Doria, dominé par le Mont Rebuffao (615 mètres d'altitude).
Le quartier le plus récent, Borgo, s'est développé sur la rive droite.
Au milieu du XVème siècle, un pont en dos-d’âne joint les deux rives de son arche de 33 mètres. Claude Monet (1840-1926) l'a peint en 1884, en le décrivant comme « un bijou de légèreté ».
Ce sont les comtes de Vintimille qui commencèrent l'édification du château au sommet d'un éperon rocheux, contrôlant ainsi la vallée, mais aussi celles de la Nervina (Rocchetta-Nervina), et de la haute Roya.
Le génois Oberto Doria racheta l'édifice en 1270 et l'agrandit autour de la tour circulaire primitive. A la Renaissance, il fut une somptueuse demeure, qui ne résista pas à la guerre de succession d’Autriche quand les assauts français et espagnols le détruisirent en partie, en 1744.
En 1524 Dolceacqua se mit sous la protection de Charles III de Savoie, qui l'érigea en marquisat en 1652. Rattaché au Comté de Nice jusqu'en 1818, Il fut donc français entre 1792 et 1814.

DOLCEACQUAEn avril 2009, la ville de Nice a favorisé la signature entre les villages ligures et son ancienne capitale, un partenariat culturel, économique, et gastronomique. A cette occasion un logo commun a été présenté : les noms des six communes entourent la carte du Comté de Nice avant 1860, avec leur localisation ; en arrière-plan, le mur de pierres sèches symbolise l’union et la cohésion des six communes ligures avec leur ancienne capitale, Nice ; le rameau d’olivier, produit majeur de tout le Comté, souligne également l’importance économique de l’agriculture de la vallée de la Nervia :
- huile d'olive, michetta, et vin rouge (le « Rossese ») de Dolceacqua
- haricots de Pigna
- artichauts de Perinaldo. . .
Aujourd’hui, l’agriculture de la basse vallée de la Nervia se tourne vers la culture des fleurs et des plantes ornementales.

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EZE-VILLAGE
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EZE-VILLAGEEZE-VILLAGE est un véritable nid d'aigle au-dessus de la mer, entre Cap d'Ail et Villefranche sur Mer. Son histoire est étroitement liée à celle du Comté de Nice ; Guillaume de Provence met fin à l'invasion des Maures en 973. Au moyen âge, Eze englobe les villages de La Trinité et de Laghet, et s'étend jusqu'au Paillon (ce n'est qu'en 1818 que Victor Emmanuel Ier, sépare ces communes).
A la dédition de Nice à la Savoie, en 1388, Eze revient à la Savoie, et subit le même sort que Nice :
- en 1543, le siège des turcs alliés aux français de Barberousse,
- en 1706, destruction des remparts et du château par Louis XIV,
- au plébiscite de 1860, Eze vote le rattachement à la France.

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ENTRAUNES
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ENTRAUNESEntraunes est un village perché, proche des sources du Var, au pied du col de la Cayolle (2326 mètres d'altitude reliant Nice à Barcelonnette); au cœur du parc du Mercantour, il est entouré de sommets avoisinant les 3000 mètres d'altitude.
Les ligures furent les premiers habitants de la région. Vers l'an mille, les villages du val d'Entraunes sont sous la tutelle des comtes de Provence. En 1388, à la dédition de Nice à la Savoie , le val d'Entraunes devient savoyard ; Entraunes et Saint Martin d'Entraunes sont rattachés à la viguerie de Barcelonnette, Villeneuve d'Entraunes et Châteauneuf d'Entraunes à celle de Puget Théniers. En 1718, au traité de Paris, Entraunes et Saint Martin d'Entraunes sont détachés de la viguerie de Barcelonnette, française depuis 1713, par le traité d'Utrecht.
En 1860, lors du rattachement du Comté de Nice à la Savoie, le Val d'Entraunes devient définitivement français.
Faisant partie du patrimoine du village : .
- La chapelle Saint-Sébastien (classée en 1947), est remarquable par ses fresques réalisées en 1516 par le peintre ligure Andréa de Cella ; bâtie à l'entrée nord du village, elle devait protéger les Entraunois des épidémies de peste.
- L'Eglise de la Nativité de Notre-Dame était une dépendance de l'Abbaye de abbaye de Saint Pons ; son originalité vient de son clocher asymétrique, à demi arrondi ; elle renferme cinq toiles de J.S. de Castellane.

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FALICON
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FaliconFalicon est un village médiéval fortifié, perché sur un éperon rocheux à 342 mètres d'altitude au nord de Nice, dominé par le mont Chauve (853 mètres d'altitude).
Les ruelles étroites et tortueuses, souvent en escaliers, sont entourées de remparts percés de portes fortifiées ; de nombreuses maisons sont restaurées et décorées de fresques en trompe-l'oeil. L'église paroissiale de la Nativité de la Vierge, fondée par les Bénédictins de l'abbaye de Saint Pons en 1624, a été restaurée dans le style baroque.
La fête de l'œillet a lieu au mois de mars et en est l'une des principales fêtes.

La reine Victoria venait souvent à Falicon boire le thé : la place baptisée « Thé de la Reine » lui rend hommage.
C'est également dans ce village perché que Jules Romains situa l'action de son roman « La Douceur de la vie », le dix-huitième volume de sa fresque « Les Hommes de bonne volonté ».

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GATTIERES
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GattieresGattières est un village médiéval, perché sur la rive droite de la vallée du Var ; il est installé sur le tracé de la voie Aurélienne reliant Rome à Arles, au niveau du gué sur le fleuve, ce qui lui confère une importante position stratégique.
Les Maures, occupants des lieux, en sont chassés en 1135 par les Templiers, et le fief est alors sous domination provençale.

En 1388, lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, le territoire est vendu à la Savoie (Amédée VII), et rattaché au Comté de Nice jusqu'en 1760, date à laquelle, le traité de Turin est signé entre le royaume de France (Louis XV) et le royaume de Piémont-Sardaigne (Charles-Emmanuel III ), régularisant ainsi les frontières entre les deux pays sur le Var et son affluent, l'Estéron.

En 1944, de nombreux habitants du village ont été arrêtés par les Allemands ; parmi eux, Ange Grassi et Séraphin Torrin, ont été torturés, puis pendus avenue de la Victoire à Nice, (aujourd'hui, avenue Jean Mèdecin), par la gestapo niçoise.

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GUILLAUMES
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GuillaumesA cent kilomètres de Nice, au pied du col de la Cayolle, perché à près de mille mètres d'altitude, Guillaumes, est dans la haute vallée du Var, une porte du parc national du Mercantour.
C'est sur un site gallo-romain que Guillaume le Libérateur fonde en 1231, la première place forte (Guillaume II prit le nom de « Libérateur », lorsqu'il chassa les Sarrasins de la Provence, en 972).
En 1481, lors de la réunion de la Provence au royaume de France, Guillaumes devient français. François Ier en fait une ville royale. En 1575, Henri IV y installe une garnison permanente ; Louis XIV fait fortifier la place par Vauban entre 1700 et 1706.
En 1760, à l'occasion du traité de Turin (Voir la chronologie simplifiée du Comté de Nice, entre France et Italie), Guillaumes est cédé par Louis XV au royaume de Piémont-Sardaigne ; son château et ses ouvrages de fortifications sont alors démantelés, et son histoire est désormais celle du comté de Nice, auquel il est rattaché.
Guillaumes, est une étape du circuit des gorges de schiste rouge du Cians et de Daluis, dans la haute vallée du Var.

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ILONSE
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ILONSEIlonse est un village perché à 1336 mètres d'altitude, sur le versant sud du Mont Coucouluche ; il est sur la piste de la Sinne qui relie la vallée de la Tinée à celle du Cians, vers Beuil, en passant par Pierlas ; cette très ancienne voie de communication, reliant la Provence au Piémont, fait de Ilonse un territoire stratégique privilégié, occupé par le peuple ligure des « Ectini », puis par un poste de surveillance romain.
Au XIème siècle la chapelle Saint Laurent y est prieuré de l'abbaye de Saint Pons.
Au XIIèmesiècle, Ilonse est l'un des fiefs des Rostaing d'Ilonse, de la famille des barons de Beuil ; comme toutes les fortifications de la baronnie de Beuil, son château est détruit en 1621, après l'exécution d'Annibal Grimaldi, et le fief passe aux mains des Badat, puis de la famille Pascalis en 1729.
Au XIXème siècle, le village est l'un des plus peuplé de la vallée de la Tinée. Les cultures céréalières, sur les restanques encore visibles de nos jours, et l'élevage des moutons ont été les principales ressources de ses habitants, mais les conditions de vie difficiles ont facilité l'exode rural, et le village ne compte plus aujourd'hui que quelques résidents.
Ilonse possède une église, dédiée à Saint Michel, et huit chapelles. Dominant le village, sur son éperon rocheux, l'église paroissiale Saint Michel est édifiée à partir de l'ancienne chapelle du château des Grimaldi détruit en 1621.
La chapelle, à l'intérieur du village, édifiée au XVIIème siècle, est dédié à Saint Grat, protecteur des moissons ; sa restauration date de 2005, décorée d'une fresque d'Irène Pagès représentant Saint Grat bénissant les moissons.

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L'ESCARENE
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L'ESCARENEA 370 mètres d'altitude, dans la vallée du vallée du Paillon, l'Escarene, étape importante de la route du sel reliant la Provence au Piémont, prend un essor important grâce à la construction en 1624, de la route Royale Nice-Turin passant par le col de Tende.

L'église originelle datée de 1037, devient une dépendance de l'abbaye de Saint Pons de Nice en 1074. Partiellement détruite au XVème siècle par un tremblement de terre et un incendie, elle sera détruite en 1792 par le roi de Sardaigne.
Auteur également de la Cathédrale Saint Michel à Sospel, de la cathédrale Sainte Réparate et des églises du Jésus et de Saint François de Paule, à Nice, l'architecte Jean André Guibert entreprend la construction de l'église actuelle entre 1642 et 1660 ;
Une pancarte des « Monuments Historiques » à l'entrée du bâtiment explique :
« Le parti adopté par l'architecte, Jean André Guibert, est clairement lisible. Un rythme ternaire, celui de la Trinité, se dégage d'emblée. La façade de l'église présente une travée médiane très décorée, en légère avancée, et deux travées latérales, en retrait, plus discrètes. Les deux chapelles des Pénitents qui jouxtent l'église, reprennent ce schéma et l'amplifient, la façade de l'église jouant alors le rôle de la travée médiane.
A l'intérieur, l'Orgue des frères Grinda (1791) permet, par la richesse de son unique clavier, l'interprétation d'un vaste répertoire. »
.

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LA BRIGUE
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LA BRIGUEDans la haute vallée de la roya, à 800 mètres d'altitude, La Brigue se situe au confluent de la Lévense et du Rio Sec ; le village est classé Monument Historique.
Un bref rappel de l'histoire de LA BRIGUE :
Seigneurie de la puissante famille Lascaris de Vintimille, La Brigue se rattacha à la Savoie en 1406 après avoir été provençale en 1388. L’histoire de La Brigue est donc liée à celle du Comté de Nice : elle fut successivement Provençale, Savoyarde, Française, Piémontaise ; mais en 1860, le Comté de Nice devient français par le traité de Turin, sauf les communes de Tende et La Brigue, dont la situation stratégique les fera déclarer « territoires de chasse personnelle du Roi » et deviendront ainsi italiennes. La Brigue, tout comme Tende, sera rattachée à la France le 16 septembre 1947 par le traité de Paris ; un plébiscite organisé le 12 octobre 1947 confirmera l’événement ; seules Briga-Alta et Realdo demeurèrent italiens.
La richesse du village a été longtemps due au pastoralisme et au commerce de la laine.

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LA CROIX SUR ROUDOULE
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LA CROIX SUR ROUDOULEDéjà habité à l'époque romaine, le site de la Croix fut plus tard occupé par les Templiers et les hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (futur ordre de Malte).
L'apogée du village se situe dans les années 1860 avec l'exploitation des mines de cuivre de Léouvé (70 % de la production française). Le village, étape sur la route vers la vallée de l'Ubaye, comptait alors près de 500 habitants.
A 90 mètres au-dessus des gorges de la Roudoule, le spécialiste des ponts métalliques Ferdinand Arnodin (1845-1924), construit un pont suspendu remarquable par sa conception en 1889.

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LA ROQUETTE SUR VAR
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LA ROQUETTE SUR VARLes ruines de Castel-Vieil, au Nord Est du village de la Roquette, témoignent de la présence des Ligures, puis des Romains dans la région.
Au XIème siècle les habitants se réfugient sur l'éperon rocheux dominant le Var afin de mieux se protéger des invasions, et prend le nom de la Roquette Saint Martin.
A 380 mètres d'altitude, le village surplombe le confluent du Var et de l'Estéron, face au lac du Broc. Le panorama est circulaire de la mer jusqu'aux sommets du Mercantour ;
Sont visibles les villages perchés de Castagniers, Aspremont, Colomars, près du Mont Chauve au sud, du Broc, de Carros, Gilette, Bonson, Revest les Roches près du Mont Vial à l'ouest.

Son histoire, dominée par les familles Lascaris et Grimaldi, est liée étroitement à celle du Comté de Nice ;
(Voir l'histoire du Comté de Nice).
En 1867, le village se sépare de Saint Martin du Var et devient la commune indépendante de la Roquette sur Var.

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LAGHET, (LA TRINITE)
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LAGHET, (LA TRINITE)Laghet est un petit hameau sur la route qui relie La Trinité à Eze.
Il est célèbre par la présence du sanctuaire de Notre-Dame de Laghet .
Dès 1045 existait une chapelle dans le vallon de Laghet, près d'Eze. Elle est restaurée en 1652 par un habitant d'Eze, don Jacques Fighiera. Ce dernier offrit à la chapelle une statue de la Vierge sculptée en bois de sorbier par Pierre Moise, et décorée de peintures polychromes par le peintre niçois Jean Rocca. C'est alors que plusieurs miracles s'accomplissent, et que les pèlerins se pressent de toutes parts afin de vénérer la Vierge.
En 1653, l'authenticité des miracles est reconnue, et en 1654 a lieu le premier pèlerinage officiel. Depuis, des milliers d' ex-voto ont été déposés sur les murs du sanctuaire, et près de huit cents d'entre eux sont inscrits aux Monuments Historiques, et visibles dans le musée qui leur est consacré.
Laghet dépend aujourd'hui de la ville de la Trinité ; cette dernière, ancien hameau de la commune d'Eze, en fut détaché en 1818 pour former une commune indépendante sous le nom de la Trinité Victor, en hommage au roi de Sardaigne Victor-Emmanuel 1er, souverain du Comté de Nice.
C'est en 1954 que la commune prit définitivement le nom de « La Trinité ».

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LA TURBIE
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LA TURBIELes communes de Beausoleil Cap-d'Ail et La Turbie ont été séparées au début du XXème siècle. Aujourd'hui, à 550 mètres, La Turbie domine la Méditerranée, avec en son centre, le Trophée d'Auguste.
C'est en l'an 6 avant J.C., que le sénat romain décida la construction de ce trophée, en l'honneur du neveu de César, Octave, futur empereur Auguste ; il voulait ainsi commémorer la victoire de ce dernier sur les tribus ligures ; l'emplacement est symbolique : l'Alpis Summa, frontière entre l'empire romain et la Gaule.
Transformé en forteresse au XIIème siècle, puis démoli par Louis XIV, les restes servirent de matériaux à la construction d'une partie du village.
C'est un mécène américain (Edouard Tuck) qui a permis la restauration du monument.

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LEVENS
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LEVENSPerché sur un éperon rocheux culminant à 600 mètres d'altitude, le village médiéval de Levens domine, à l'est, la vallée du Paillon, à l'ouest, les confluents des vallées de la Vésubie et de l'Estéron avec celle du Var.
La vue s'étend du Cap d'Antibes aux sommets de plus de 3000 mètres d'altitude du massif du Mercantour.

Les ruelles étroites, les passages voutés, ou les escaliers escarpés bien ombragés mènent au sommet, dominé par l'église paroissiale Saint Antonin. Les maisons, construites de pierres blanche du pays, sont souvent agrémentées de linteaux de pierre dont les inscriptions attestent les origines médiévales du village.
En effet, le site de Levens était déjà occupé par le peuple ligure « les lepontiens  », avant que les romains ne s'y installent, dès le premier siècle.
Plus tard, aprés avoir appartenu à l'évêché de Nice, le fief est géré par l'abbaye de Saint Pons.
En 1434, Levens devient une étape importante sur la « route du Sel ». A partir du XIII ème siècle, le fief est aux mains de plusieurs familles successives, jusqu'en 1621, date de l'exécution d'Annibal Grimaldi de Beuil, vassal du duc de Savoie. En 1622, le duc de Savoie,Charles-Emmanuel Ier, détruit les remparts, et en 1700, Victor-Amédée II, met fin à la féodalité en érigeant le fief en Comté.
A la révolution française de 1792, le comté de Nice est aux mains des Français et Levens et un haut lieu de la résistance des « Barbets » (résistants niçois).
Après le plébiscite de 1860, comme tout le comté de Nice, Levens devient français, et fournira le premier maire de Nice, François Malausséna.
Au XX ème siècle, Levens s'est considérablement développé, grâce au tourisme et à l'industrie de l'olive ; aujourd'hui l'agglomération moderne s'étend jusqu'au « Grand Pré » espace naturel de détente, fêtes et manifestations diverses.

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LIBRE
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LIBREAppelés Piena et Libri en italien, Piène Haute et Libre sont deux hameaux perchés à 600 et 470 mètres d'altitude de la vallée de la Roya.
En 1860, lors du rattachement du Comté de Nice à la France, ils sont conservés par Victor-Emmanuel II et rattachés à Olivetta San Michele, de la province d'Imperia.
En 1945, le Général De Gaulle signe le traité d'annexion de Piena, Libri et du poste frontière de Ravaï, ratifié par référendum en 1947. Piena devient Piène Haute, Libri devient Libre, Ravaï devient Piène Basse.
Libre est réputé pour sa culture des oliviers, de la vigne ou encore de la lavande ; mais jusqu’à son rattachement à la France, le hameau n’était accessible que par des sentiers muletiers. Aujourd’hui une route étroite atteint le hameau depuis la vallée, par une série de neufs lacets serrés.

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LUCERAM
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LUCERAMSitué sur la Route du Sel,à la source des Paillon,à 664 mètres d'altitude, Lucéram, est une des cités médiévales prospères du Comté de Nice. Son histoire est donc étroitement liéeà ce dernier jusqu'à son rattachementà la France lors du plébiscite de 1860.
En 1272, Lucéram, avec Peille et Utelle, sont des communes libres et forment une confédération républicaine indépendante.
Lucéram, déjà fortifiée sous la domination romaine, verra ses fortifications renforcées sous le règne de Charles 1er d'Anjou, Comte de Nice et de Provence. Les restes de la tour « fendue » témoignent de cette période au sommet du village.
L'édification de l'église Sainte-Marguerite et Rosalie commence en 1487 et dure 36 ans ; l'église est consacrée en 1525 ; elle renferme de très belles œuvres d'art, notamment des retables du niçois Louis Bréa. L'intérieur de l'église est baroquisé à la fin du XVIIème siècle, dans le style rococo.

Voir les photos du circuit des crêches à Lucéram

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MALAUSSENE
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MALAUSSENEA une cinquantaine de kilomètres du centre de Nice, Malaussène est un petit village médiéval, fortifié, niché dans un cirque du versant nord du Mont Vial ( 1550 mètres d'altitude ), au dessus de la vallée du Var. Avant l'ouverture du passage de la Mescla au niveau du lit du fleuve, Malaussène était le point de liaison entre la vallée du Var et celle de l'Estéron

L'origine connue du village remonte à 1170, alors qu'il se place sous la protection du Comte de Provence. Plus tard, il est possession des Grimaldi de Beuil, jusqu'à la confiscation des biens d’Annibal Grimaldi, en 1621. En 1722, il appartient au royaume de Sardaigne (Victor-Amédée II ), avant son acquisition, en 1723, par la famille Alziari, ( originaire de Roquestéron, dans la vallée de l'Estéron ).
A partir de 1775 un aqueduc, long de sept kilomètres, alimenté par les eaux de drainage du Mont Vial ( sources de la Mescla et de l' Adous ), fournit l'eau du village et de ses cultures avoisinantes.

L'église Notre Dame de l'Assomption, pourvu d'un clocher lombard en pierre, date de 1639 ; à côté de la Mairie, la chapelle Sainte Croix des Pénitents Blancs, supporte sur sa façade le monument aux Morts de la commune.

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MASSOINS
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MASSOINSMassoins est un petit village médiéval, perché sur la rive gauche de la vallée du Var, face à Malaussène, sur la route menant à la vallée de la Tinée.
Les premières fortifications datent des années 1000, et l'église était alors possession des abbayes de Lérins et Saint Pons, ainsi que des Templier.
En 1388, après la dédition du Comté du Comté de Nice à la Savoie, Massoins, tout comme Malaussène, Tournefort et Villars sur Var, est inféodé à la famille Grimaldi de Beuil par le duc de Savoie Amédée VII.
En 1621, après la chûte d'Annibal Grimaldi, comte de Beuil, fait prisonnier par le duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier, après une guerre pour la possession du château de Massoins, alors position stratégique importante. Massoins est ensuite inféodé successivement à plusieurs familles et érigé en Comté.
Lors de la révolution, il est occupé par les français de 1792 à 1814. Comme l'ensemble du Comté de Nice, Massoins deviendra définitivement français lors du plébiscite de 1860.

La situation climatique et la nature des sols de Massoins ont permis longtemps la culture de la vigne, et la production d'un excellent vin qui favorisa l'expansion et la richesse du village au XIX ème siècle

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MENTON
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MENTONMenton située à la frontiére du comté de Provence, de la république de Gênes et de la principauté de Monaco, subit la convoitise des uns et des autres.
En 1346, le prince de Monaco, Charles Grimaldi en pris possession.
A la révolution, Menton est rattachée à la France, et fait partie du département des Alpes Maritimes, tout comme Monaco, dont la principauté ne revit le jour qu'en 1815.
En 1848, Menton et Roquebrune Cap Martin, se déclarent villes libres, et se placent sous la protection du royaume de Sardaigne.
En 1861, un an aprés le comté de Nice, les deux villes répondent massivement en faveur du rattachement à la France, au plébiscite organisé par Napoléon III, tandis que la principauté de Monaco est dédommagée financiérement de la perte de Menton.

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PEILLE
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MENTONSitué à 630 mètres d'altitude, à 25 kilomètres de Nice, et se définissant lui-même, comme le village « le plus curieux des Alpes Maritimes »; nous visitons ainsi l'église Sainte Marie, et les ruelles du village médiéval entouré de forêts de pins et de chênes. (La chapelle baroque Saint Joseph, fera l'objet d'une visite dans les prochains jours.)
Dès le XI ème siècle, Peille est une commune libre administrée par des consuls élus.
Au XIII ème siècle, Peille est un chef-lieu de la viguerie de Nice.
A la dédition de 1388, comme le Comté de Nice, Peille est rattaché à la Savoie ; après plusieurs rattachements aux états Sardes, à la France, au royaume de Piémont – Sardaigne, c'est au plébiscite de 1860 que Peille devient définitivement française.

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PEILLON
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PEILLONPeillon est souvent qualifié l'un des plus beaux villages médiévaux du Comté. Perché à une vingtaine de kilomètres du centre ville de Nice, sur un éperon rocheux, construit en pierre, il se fond dans le paysage, et est peu visible de la vallée du Paillon de l'Escarène. Les hautes maisons sont serrées les unes contre les autres le long des ruelles et escaliers en calade, reliés par d'étroits passages voutés.
L'origine connue de Peillon remonte à l'an 1150 ; il dépendait de l'administration consulaire de Peille jusqu'en l'an 1235. En 1388, lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, le village dépend alors de la maison de Savoie, et est administré par des co-seigneurs jusqu'à la Révolution Française.
Depuis 1948, Sainte Thècle, construit au pied de Peillon, est devenu le chef-lieu de la commune.

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PEONE
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ROQUEBRUNEA 100 kilomètres de Nice, Péone est, au confluent du Tuébi (affluent du Var à Guillaumes) et de l'Aigue Blanche, un village du parc du Mercantour, perché à 1172 mètres d'altitude.
Le village est blotti au pied de « cargneules », roches ruiniformes surnommées « Demoiselles » ou « Pénitents », et au sein desquelles était bâti en 1200, l'ancien château dépendant de la baronnie de Beuil.
Les maisons construites de calcaire, grès ou encore de schiste, sont recouvertes d'un enduit à la chaux qui donne leurs teintes variées, allant du beige au rosé. Les ruelles étroites, le plus souvent en escalier, en passages étroits et voutés sont les caractéristiques d'un habitat montagnard médiéval.

A la fin de ses activités artisanales et d'élevage, en 1936, le village reconvertit ses alpages du « Quartier », à 1700 mètres d'altitude, en y créant de toute pièce, une station de sports d'hiver, Péone-Valberg, située à moins d'une dizaine de kilomètres.

Comme de nombreux villages du Comté de Nice, les lieux étaient occupés par le peuple « ligure » ; Péone voit sa naissance vers le XIème siècle, et est rattaché, comme Beuil, à la viguerie de Puget Théniers. C'est le souverain du Comté de Provence (alors rattachée au Comté de Barcelone), Raymond Bérenger, qui aurait repeuplé le village en y installant des familles d’origine catalane vivant à Barcelonnette, (voir la chronologie du Comté de Nice).
Au château de Péone, en 1388, lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, Jean Grimaldi de Beuil, reçoit au nom du Comte de Savoie, l’hommage et le serment de fidélité des communautés du val d’Entrailles.
(Photo d'après un panneau explicatif du village)

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PIENE HAUTE
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PIENE HAUTEAppelés Piena et Libri en italien, Piène Haute et Libre sont deux hameaux perchés à 600 et 470 mètres d'altitude de la vallée de la Roya.
En 1860, lors du rattachement du Comté de Nice à la France, ils sont conservés par Victor-Emmanuel II et rattachés à Olivetta San Michele, de la province d'Imperia.
En 1945, le Général De Gaulle signe le traité d'annexion de Piena, Libri et du poste frontière de Ravaï, ratifié par référendum en 1947. Piena devient Piène Haute, Libri devient Libre, Ravaï devient Piène Basse.
Piene Haute occupait une situation privilégiée tant que les communications s'effectuaient par la route des crêtes. En 1893, la route de la vallée de la Roya atteint Breil sur Roya, en 1915 la voie de chemin de fer atteint Piène Basse, ce qui favorisa le déclin du village avant son annexion.
Les ruines du château, datant des XIème et XIIème siècles, témoignent des luttent violentes qui se sont déroulées entre la république de Gènes et les forces savoyardes basées à Breil sur Roya. Le château est définitivement abandonné en 1815 lors du rattachement de la République de Gênes à la Savoie.

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PUGET-THENIERS
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PUGET-THENIERSA soixante neuf kilomètres du centre de Nice, Puget Théniers est situé au confluent des vallées du Var de la Roudoule et de l'Estéron. Cette position stratégique favorisa un passé historique particulièrement mouvementé.
En 49 avant J.C., les romains s'installent sur une possession du peuple ligure (les Ectini), et créent le camp fortifié de  Podium Tinearum. Après une longue période de pillages, puis l'expulsion des sarrasins en 973, Puget Théniers deviendra une cité prospère.
Au XIII ème siècle la viguerie de Puget Théniers dépendait du comté de Provence jusqu'à la dédition du Comté de Nice à la Savoie de 1388 ; la rive gauche du Var est alors sous la protection du comte de Savoie, Amédée VII, Puget Théniers sous celle de Jean Grimaldi, baron de Beuil.
Par la suite, quelques épidémies de peste et innondations meurtrières, plusieurs occupations françaises entre les XVI et XVIII ème siècles, amorcèrent le déclin de la cité. Par le plébiscite de 1860, comme la plus grande partie du Comté de Nice, Puget Théniers fut rattaché à la France. Sous-préfecture de 1860 à 1926, Puget Théniers garde une activité commerciale importante, favorisée par l'arrivée de la route en 1868, et du « train des Pignes » (chemins de fer de Provence), en 1911.

La visite des ruelles du vieux Puget Théniers permet de découvrir de belles maisons médiévales à pans de bois, souvent ornées de portes sculptées et surmontées de linteaux de pierre gravée ; certaines de ces demeures anciennes sont pourvues de greniers, autrefois largement ouverts et destinés au séchage des récoltes.
L'église romane « Notre Dame de l'Assomption » a été érigée au XIII ème siècle ; le clocher datant du XVII ème siècle est coiffé d'un campanile de fer forgé, de style provençal ; les peintures du chœur et de la nef ont été réalisées en 1886 par le peintre tessinois Luigi Adami.
Parmi les trésors que contient l'édifice, peuvent être admirés, d'une part, le retable du chœur, « Notre Dame du Bon Secours », peint en 1525 et attribué à Antoine Ronzen, et, d'autre part, dans une chapelle latérale, un groupe sculpté de « la Passion » parfois attribué au sculpteur Matthieu d’Anvers et datant de la même époque.
D'origine flamande, Antoine Ronzen, dit « le Vénitien », s'installe à Nice au tout début du XVI ème siècle, puis à Puget Théniers en 1514 ; il s'y marie à Honorée, fille du peintre local, Louis Luca.

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PIERREFEU
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PIERREFEUA une cinquantaine de kilomètres de Nice, dans la vallée de l'Estéron, Pierrefeu est un village perché à 630 mètres d'altitude.
La « peira à fuec » est le silex exploité dans la région et utilisé à la fabrication des pierres à fusil.
L'église Saint Martin - St Sébastien (XVIème siècle) domine le village, protégée par les deux rochers qui l'entourent, le Baou de la Tourré sur la droite, le Baou Redou sur la gauche.
Pierrefeu est scindé en deux agglomérations :
- au bord de l'Estéron, PIERREFEU (PEIRAFUEC en langue niçoise) où se trouve la Mairie ;
- au sommet du CD 17, VIEUX PIERREFEU (PEIRAFUEC LOU VIELH en langue niçoise).
Pietra Ignaria était un relais romain des messages par signaux entre l'Ecosse et Rome. Au XVIIème siècle, Pierrefeu est à son apogée ; les villageaois vivaient en autarcie grâce à des cultures en restanques dont on voit encore les murets parmi les pins et les oliviers.
Aujourd'hui, Vieux Pierrefeu est un village dont les anciennes maisons de pierre intégrées aux rochers sont parfaitement restaurées. L'église Saint Sébastien-Saint Martin abrite le musée «  Hors du Temps », il présente une quarantaine d'œuvres contemporaines ( Yves Brayer, Raymond Moretti, Bernard Villemot, Carzou, Folon, Yves Corbassiere...), autour du thème de la Genèse.



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REVEST LES ROCHES
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REVEST LES ROCHESPerché sur le flanc du Mont Vial, le village fortifié de Revest date du XVIIIème siècle ; il est abandonné vers la fin du moyen-âge ; en fait, il dépend de la commune proche de Tourette du Château située deux kilomètres plus haut. A la dédition du Comté de Nice à la Savoie en 1388, les villages sont sous la tutelle des familles Grimaldi de Beuil, Galléan, et Caissotti de Roubion.
Définitivement français en 1860, les deux villages se séparent en 1871, pour devenir Tourette du Château et Revest les Roches.

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RIGAUD
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RIGAUDRigaud est un village médiéval de la Vallée du Cians, dont les origines remontent au peuple ligure, les « Eguituri », puis, plus tard, les Romains.
Jean Hermann, qui depuis plus de vingt ans consacre sa vie à la recherche et la sauvegarde du patrimoine du village et à sa restauration en raconte l'histoire :
«  Le château de Rigaud (230 m2 au sol) fut construit sous la domination romaine et soumis au régime provincial par les premiers gouverneurs de la Province qui créèrent des Villas de production.
Nous savons très peu sur ces premiers gouverneurs ainsi que sur la loi qui réglementait le pays. Cependant, des témoignages rares mais indubitables nous permettent de deviner la réelle exploitation à laquelle fut soumise la Province. Les premiers temps de l'occupation sont scandés par des révoltes qui révèlent, à la fois, le refus de la domination et la haine des provinciaux face aux exactions des Romains et à leurs exigences fiscales.
Ce château, qui a subi tous les régimes successifs : de la Gaule et des Barbares, des Francs, des Mérovingiens, des Carolingiens aux Capétiens, devient la propriété en 1179 de Pons de Rigaud, membre de la famille « de Rigaud », Commandeur de diverses maisons du Temple de Provence. En 1195, il est maître du Temple en deçà des mers et, en 1202, également maître du Temple d'Italie.
En 1251 Pons de Rigaud utilisa les biens de la famille, à savoir, le château, un château fort « en haut de la colline » et une maison à Rigaud pour y créer la Commanderie Précepte du Temple qu'il dirigea jusqu'en 1269, date à laquelle il nomma Jean Olier Commandeur de la Maison du Temple de Rigaud. Après le massacre des Templiers ordonné par Philippe le Bel et Clément V. les biens du Temple furent distribués aux Hospitaliers de Saint Jean. La maison du Temple de Rigaud fut attribuée à la commanderie des Hospitaliers de la Croix sur Roudoule en 1343. En 1385, le village et le château deviennent le fief des Grimaldi de Beuil.
En 1662 le village est inféodé avec le titre de comte en faveur de François Caissoti Préfet de Nice. En 1699 le fief revient à l'abbé Caissot, Premier Consul. En 1724 le village est inféodé en faveur du comte Horace Polloto de Dronero, qui partagea le château en lots séparés pour qu'ils soient transformés en maisons de village.
Le 23 février 1887, un tremblement de terre a mis à mal les maisons du haut village qui, lézardées et menaçant de s'écrouler, et par manque d'argent, furent abandonnées. Et c'est de 1952 à 1955, que 48 maisons y compris celles du château ont été démolies. »




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ROQUEBRUNE CAP MARTIN
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ROQUEBRUNE CAP MARTINSous le Mont Agel, le village est, à 225 mètres d'altitude, un balcon au-dessus de la Méditerranée, entre Menton et Monaco.
Au sommet, le château féodal, le seul en France de type carolingien, est construit au Xème siècle par Conrad 1er, comte de Vintimille, afin de repousser les sarrasins de la région.
L'église Sainte Marguerite est édifiée au XIIème siècle et restaurée au XIXème siècle. Le cimetière abrite la tombe de l'architecte Le Corbusier ; celui-ci s'est noyé au large de Roquebrune en 1965.
Le village a gardé son caractère médiéval avec ses ruelles étroites, souvent en escalier ou recouvertes de voûtes. A la sortie, sur le chemin de Menton (ancienne via Julia Augusta), un olivier, deux fois millénaire, possède un tronc avec de nombreux rejets d'un diamètre de près de vingt mètres ; il est considéré comme l'un des plus vieux oliviers au monde. En bordure de mer, la ville de Roquebrune-Cap-Martin conserve dans son olivaie de vénérables spécimens.

Un bref rappel de l'histoire de ROQUEBRUNE :
L'histoire de Roquebrune est très étroitement liée à celle de Menton, sous la domination de Monaco :
- En 1355, le château, édifié par Conrad 1er en 970, passe sous la domination de Menton, et devient une possession des Grimaldi de Monaco pendant cinq siècles ; il est remanié, et une artillerie de défense y est installée afin de renforcer la protection de la via Julia Augusta, la seule voie du littoral.
- En 1793, Roquebrune est française ;
- en 1814, Roquebrune est monégasque ;
- en 1848, Roquebrune et Menton, se déclarent villes libres, protégées par le roi de Sardaigne ;
- en 1861, Roquebrune et Menton sont françaises, un an après le plébiscite qui rattache le comté de Nice à la France ; Monaco reçoit de la France un dédommagement financier.
La première route proche du littoral (Moyenne Corniche actuelle) est construite en 1804 par Bonaparte.
Voir les photos du sentier des Douaniers de Monaco à Roquebrune : les villas, le cabanon de Le Corbusier, la mer, les oliviers...




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RIMPLAS
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RIMPLASUne pancarte à l'entrée du village explique l'histoire du village :
« Village caractéristique du Haut-pays d'Azur, Rimplas doit à son site remarquable, à l'intersection de la vallée de la Tinée et du val de Blore, une histoire tumultueuse, riche en péripéties:
Les premiers habitants du site furent les « ECTINIS ». Cette peuplade ligure, qui occupait la vallée de la Tinée à laquelle ils donnèrent son nom, s'était installée vers l'emplacement du fort actuel. Les constructions du village nommé alors Magdalena furent détruites vers l'an 1000 lors d'un conflit entre seigneurs.
Le village fut immédiatement reconstruit à son emplacement actuel. Le roi d'Aragon et comte de Provence y fait construire un château avec enceintes fortifiées dont les vestiges ne sont plus visibles aujourd'hui. L'emplacement particulièrement stratégique du village en fit vite le pôle de la Tinée, véritable siège de la juridiction où réunions et collèges traitaient tous les litiges de la région. Pour ces raisons, le village prit le nom de « in Rege placito » (la Place Royale) qui, par déformation, deviendra « Rimplas ».
Au XVIIIème siècle, durant la guerre contre la maison d'Autriche, le village s'opposera à l'avance des armées françaises qui l'incendièrent. Mais le phénix, Rimplas renaquit de ses cendres.
Peuplé par plusieurs centaines d'habitants, le village connut son apogée vers le XIXème siècle et le début du XXème siècle, vivant en autarcie de ses cultures vivrières, de l'élevage, et de la commercialisation de son vin renommé. il fut également une escale privilégiée sur la « route du sel », de la France vers l'Italie.
La présence du fort, ouvrage militaire d'importance datant de 1939 d'où l'on découvre un panorama grandiose, s'explique par le fait que jusqu'en 1947 la frontière se situait juste en amont de Rimplas, environ à la côte 2300.
Comme tous les villages de montagne, Rimplas doit faire face dès la fin de la dernière guerre à l'exode rural. Ce mouvement de désertification s'est stabilisé dans les années 70-80 et aujourd'hui les différentes actions entreprises laissent présager un avenir plus souriant. »





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ROCCA SPARVIERA
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ROCCA SPARVIERAA une trentaine de kilomètres de Nice, Rocca Sparvièra, « Rocher ou Forteresse des Eperviers » (en langue italienne), est construite à 1110 mètres d'altitude, sur un éperon rocheux, au dessus du col Saint Michel ; elle contrôlait ainsi le passage entre les vallées du Paillon à l'Est et de la Vésubie à l'Ouest.
L'accès ne peut se faire que par des sentiers muletiers venant de Coaraze, Duranus, ou encore du hameau de l'Engarvin sur la route du col Saint Roch.
D'après la légende, c'est dans le château de ce village que la reine de Naples Jeanne 1ère, comtesse de Provence, donc souveraine du Comté de Nice (Voir la chronologie de l'histoire du Comté de Nice) est venue se réfugier avec ses deux fils, un prêtre et une petite escorte après qu'elle eut assassiné son mari.
Fille de Charles de Sicile, duc de Calabre, et de Marie de Valois, née à Naples en 1326, Jeanne 1ere d'Anjou-Sicile épouse André de Hongrie, duc de Calabre, fils de Charles Ier Robert d' Anjou, roi de Hongrie, en 1333 à l'âge de huit ans. Elle est couronnée reine de Naples en 1343.
Ayant retrouvé sa trace, les hommes de la cour de Hongrie soudoyèrent le prêtre, fort porté sur la boisson ; ce dernier est incapable de célébrer les offices du fait de son état d'ébriété ; le soir de Noël, la reine Jeanne dut donc se rendre à Coaraze afin d'assister à la messe de minuit. A son retour, on lui servit à table les corps de ses enfants poignardés. La reine reprit la fuite en lançant une malédiction sur le village :
« Un jou vendra que aqui non cantera plus ni gal ni galina »
(« Un jour viendra où plus ne chantera sur toi ni poule ni coq »). Il s'en suivit une série de séismes qui secoua le village aux XVIème et XVIIème siècles ; les villageois quittèrent alors le village pour s'établir soit à Duranus soit au hameau de l'Engarvin. La légende ne précise pas que la Reine Jeanne n'eut Jamais d'héritier...

Aujourd'hui, aux côtés de la chapelle Saint Michel restaurée, seules les ruines subsistent, accrochées à la roche, avec encore quelques traces des terrasses de cultures surplombant les falaises.
Derrière le village, un gisement d'arsenic a été exploité de 1900 jusque dans les années 1930 ; en 1910, une vingtaine d'ouvriers extrayaient jusqu'à 3 tonnes de minerai par jour.




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ROURE
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ROUREA 1100 mètres d'altitude, sur le tracé du GR5, Roure est un village perché de la haute vallée de la Tinée, en bordure du parc national du Mercantour ; balcon au dessus des vallées de la Tinée et de son affluent, la Vionène descendant de Bonson.
Les maisons des XVIIème et XVIIIème siècles, d'architecture agro-pastorale, sont construites en pierre, et les toits en lauze violette, (shistes de la vallée).

L'histoire connue du village remonte aux tout début du XIème siècle ; le village appartient alors à la famille Rostaing de Thorame-Glandèves, et aussi à la famille Caïs à partir du XIVème siècle. Le baron de Beuil, Barnabé Grimaldi, s'empare du fief de manière sanglante ; la reine Jeanne 1ere, alors souveraine de Provence, inflige au baron ainsi qu'aux habitants du village, une très forte amende, mais le fief restera aux mains des Grimaldi. En 1621, après l'exécution d'Annibal Grimaldi, le château sera rasé et le village sera inféodé aux Badat.
Profitant d'une exposition plein sud, favorisant l'exploitation de riches alpages, le village est resté peuplé jusqu'à la moitié du siècle dernier.

L'église Saint-Laurent (XIIIème siècle, XVIIIème siècle) mélange les styles : roman, gothique, baroque ; elle abrite un superbe retable de l'Assomption daté de 1560 attribué au peintre niçois François Bréa.
Parmi les chapelles entourant le village, la chapelle Saint Sébastien et Saint Bernard est décorée de remarquables fresques d'Andréa da Cella datées de 1510 : sur le mur gauche, la vie de Saint Sébastien, et sur le mur droit, la vie de Saint Bernard de Menthon.
Entre 1280 et 1700 mètres d'altitude, l'arboretum Marcel Kroenlein (botaniste qui fut directeur du jardin botanique de la principauté de Monaco) est le premier et seul arboretum d'altitude d'Europe, et dont l'originalité est d'abriter des œuvres d'art liées à la nature.




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SAINTE AGNES
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SAINTE AGNESA quatre kilomètres dans l'arrière pays de Menton, Sainte Agnès est un village médiéval qui, du haut de ses sept cent quatre vingts mètres d'altitude, détient le titre de « village du littoral le plus haut d'Europe »

En 1185, le castrum de Sancta Agneta, fait partie des possessions des comtes de Vintimille.
En 1258, les comtes de Vintimille cèdent à la Provence une partie de ses terres, dont le castrum Sancta Agneta.
En 1388, à la dédition du Comté de Nice à la Savoie, Sainte Agnès est rattachée au Comté de Nice, et est inféodé à quelques familles, dont les Lascaris et les Grimaldi (Consulter la chronologie simplifiée du Comté de Nice).

Aux alentours de 1400, le village, blotti au sommet entre les murailles du château, se déplace au pièd des falaises, et se rapproche ainsi des sources et des exploitations agricoles. La nouvelle église, dédiée à Sainte Agnès, est édifiée en 1575 ; (Sainte Agnès était une jeune chrétienne romaine, martyrisée par Déoclétien en l'an 303)

C'est en 1691 que Louis XIV ordonna la destruction du Château ; les vestiges des remparts, retaurés, abritent aujourd'hui un jardin médiéval, et les fouilles de l'ancienne place-forte.

La position stratégique du château est si forte, qu'entre 1932 et 1938, un ouvrage fortifié de la Ligne Maginot est construit, tout proche de la frontière italienne, afin de protéger Menton et Roquebrune Cap Martin. Le fort de Sainte Agnès a été creusé sous une cinquantaine de mètres de roches, et ses deux mille mètres carrés d'installations militaires étaient armés principalement de mortiers de 81 millimètres, et des canons de 75 et 135 millimètres. Le fort est intervenu dans la bataille des Alpes qui opposa les troupes françaises et italiennes en juin 1940.
En 1990 le fort quitte le domaine militaire au profit de la commune ; celle-ci, étant donné le parfait état de l'ouvrage, l'a aménagé en musée.

Deux autres ouvrages de la ligne Maginot dans le comté de Nice :
Rimplas,fort de la Madeleine
Rimplas,fort de la Frassinea

Aujourd'hui, Sainte Agnès est un village dont les ruelles médiévales sont bordées de boutiques d'artisanat local et de galeries d'art ; depuis 1997, il est dans l’association « Les plus beaux villages de France ».




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SAINT DALMAS LE SELVAGE
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SAINT DALMAS LE SELVAGEAu-delà de Saint Etienne de Tinée, la route la plus haute d'Europe mène, par le col de Restefond / Bonette (à 2715 mètres d'altitude), à Barcelonnette et la vallée de l'Ubaye. Au pied du col, Saint-Dalmas-le-selvage est un village de montagne entouré de forets de mélèzes ou d'épicéas, et d'alpages d'altitude.
Après les Ligures et les Romains, le village s'est développé autour du prieuré de l'abbaye bénédictine de Saint-Dalmas de Pedona ; de1308 à 1383, Saint-Dalmas-le-Selvage va être rattaché à Saint-Etienne-de-Tinée ; étape stratégique de la route Nice- Barcelonnette, il va subir de nombreux conflits et occupations, jusqu'en 1700, lorsque le fief est érigé en comté au profit d'Erige Emeric.
L'agriculture et l'élevage alpins ont été remplacés aujourd'hui par le tourisme et les randonnées : le village s'est uni aux stations d'Auron et Isola 2000 pour former un centre international de sports d'hiver.




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SAINT ETIENNE DE TINEE
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SAINT ETIENNE DE TINEECommune du parc du Mercantour, Saint Etienne de Tinée est un village alpin au confluent de la Tinée et de l'Ardon.
Ses origines remontent à l'établissement du prieuré bénédictin construit sur les ruines d'un village ligure, avant de devenir un fief de la famille Thorame-Glandèves au XIème siècle.
Savoyard à la dédition du comté de Nice à la Savoie en 1388, rattaché à la France en 1860, il devient chef-lieu de canton.
En 1929, il est en grande partie détruit par un incendie ; il sera reconstruit grâce à une souscription lancée dans toutes les communes de France ; en hommage à cette générosité, une des principales rues du village est baptisée « rue des communes de France ».
Après la création des stations d'Auron (en 1934) et d'Isola 200 (en 1971), unies à la commune de Saint Dalmas le Selvage, Saint Etienne de Tinée devient un centre international de Sports d'Hiver.

Faisant partie du patrimoine de la commune, l'église paroissiale Saint Etienne , de style néo-classique, datée de la fin du XVIII ème siècle est l'œuvre de l'architecte religieux et militaire, né à Nice, Antoine Spinelli; le clocher de style lombard tout en pierre, date de 1492 ; en bois doré sculpté du plus pur style baroque, le Maître Autel date de 1669.

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SAINT JEAN CAP FERRAT

(Reportage photo en préparation)

Sanctuaire de Saint HospiceCe sont les ligures, puis, plus tard les lombards, qui sont les premiers habitants du site du Cap Ferrat. Les Sarrasins s'y installent du VIIIème au XIème siècle.
A la dédition de Nice à la Savoie, en 1388, Saint-Jean-Cap-Ferrat est alors rattaché au Duché de Savoie. Les fortifications de Saint Hospice, construites par le duc de Savoie Emmanuel-Philibert, sont détruites en 1706 lors de la prise de Nice par la France. Saint-Jean-Cap-Ferrat est rattaché définitivement à la France en 1860, comme le Comté de Nice.
La presqu'île de Saint Jean Cap Ferrat est surnommée la «Perle de la Côte d'Azur» ; elle abrite de nombreuses villas de luxe, entourées de parcs somptueux ; ce site privilégié est très recherché des célébrités, parmi lesquelles Scott Fitzgerald, Somerset Maugham, le roi Léopold II de Belgique, Grégory Peck, David Niven et bien d'autres.
Parmi les sites remarquables, le musée de la villa Ephrussi de Rothschild, la Madone du sanctuaire de Saint Hospice, et le sentier des Douaniers qui en fait le tour complet.

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SAINT MARTIN VESUBIE
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SAINT MARTIN VESUBIEAu pied des montagnes du Mercantour, Saint Martin Vésubie, à 976 mètres d'altitude, est un joli village au confluent des torrents du Boréon et de la Madone de Fenestre. Ses ruelles sont étroites, bordées de maisons médiévales à colombages, de portes voûtées et des vestiges des remparts des XIVème et XVIème siècles ; La rue Cagnoli est parcourue en son centre par le « Béal », appelé aussi la « Gargouille » ; il s'agit d'un canal construit en 1411, empierré depuis le XIXème siècle, qui servait dans l'ancien temps, comme à Briançon dans les Hautes Alpes, tout autant à l'irrigation des jardins, qu'au drainage des eaux usées.

Un bref rappel de l'histoire de SAINT MARTIN VESUBIE :

Après avoir été romaine, puis sous la tutelle de seigneurs féodaux au moyen âge, Saint Martin Vésubie devient provençale au cours du XIIIème siècle ;
à la dédition du Comté de Nice à la Savoie en 1388, Saint Martin est alors une étape majeure sur la « route du sel » entre Nice et le Piémont.
En 1860, lors du plébiscite organisé après le traité de Turin, à une large majorité, Saint Martin choisit la France ; elle devient le lieu privilégié de villégiature des aristocrates de la Côte d'Azur qui désirent fuir la chaleur du littoral ; le comte Victor de Cessole, pionnier de l'alpinisme, participe à sa renommée par ses photographies et la construction de refuges du Club Alpin Français : la « Suisse Niçoise » est née.


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SAORGE
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SAORGEA une altitude moyenne approximative de 500 mètres, Saorge, cité médiévale accrochée à la montagne au-dessus de la vallée de la Roya, est classé « Village Monumental », et est l'un des quarante plus beaux villages de France.
Saorge est entouré à l'Ouest par la Pointe des Trois Communes à 2080 mètres d'altitude, au Nord-ouest par la Cime du Diable à 2685 mètres d'altitude, et à l'Est, frontière avec l'Italie, par le Mont Grai à 2013 mètres d'altitude ;

Ce village médiéval abrite des rues et escaliers pavés en « calade » ; les maisons du XVème siècle sont agrémentées de remarquables portes et linteaux, et les toits sont recouverts de lauzes de schistes rouges ou verts de la Roya (carrières des gorges de Saorge, de Tende, ou de La Brigue).

Son histoire est étroitement associée à celle du Comté de Nice ; Saorge a changé de souveraineté plusieurs fois : Sarde jusqu'en 1794, date à laquelle il fût conquis par le Maréchal Masséna, français sous le premier Empire, de nouveau Sarde de 1814 à 1860, date du plébiscite confirmant le rattachement du Comté de Nice à la France.


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SOSPEL
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SOSPELA 350 m d'altitude, Sospel, aux portes du parc national du Mercantour, est à 45 km de Nice ; Le pont vieux, sur la Bévéra, date du XIIIème siècle ; la tour centrale servait de poste de péage entre le Piémont et la Méditerranée sur la route royale du sel entre Nice et Turin. Démoli en 1944 par les allemands, il a été reconstruit à l'identique par les Beaux-arts en 1953. Aujourd'hui, seul le soubassement est d'époque médiévale. De style baroque, la cathédrale Saint Michel, date du moyen âge ; son clocher, du XIème siècle, date de l'époque lombarde. Elle abrite un retable réalisé par François Bréa, peintre niçois des XVème siècle et XVIème siècle.
Au moyen âge, Sospel, sous la tutelle des comtes de Vintimille, cherche la protection du comté de Provence. En 1258 la cession de Sospel à la Provence est effective. Chef-lieu de viguerie, Sospel, étape de la route du sel, prend alors de l'importance.
Sospel, comme le comté de Nice, fait acte de dédition à la Savoie en 1388. L'allégeance des comtes de Tende au comte de Savoie, permet la libre circulation des marchandises entre Nice et Turin, ce qui aide à la prospérité de Sospel. En 1481, la Provence est rattachée à la France. De 1614 à 1796, Sospel est le siège de l'une des quatre préfectures du Sénat de Nice.
En 1794, Sospel devient une simple commune des Alpes-Maritimes et ne retrouvera jamais sa prospérité d'autrefois. En 1928, l'ouverture de la ligne de chemin de fer Nice - Coni y favorise le tourisme.



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TENDE
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TendeTende, française par la loi du 15 septembre 1947, est un territoire de haute montagne, dans la haute vallée de la Roya. Au nord et à l'est, les sommets dépassant 2000 mètres délimitent la frontière italienne. A l'ouest, la Vallée des Merveilles et le massif du mont Bego.
Au XIème siècle, Tende dépendait du comté de Vintimille ; en 1581, le comté de Tende fut acquis par la Maison de Savoie. En 1860, la commune de Tende, comme celle de La Brigue, ne fut pas comprise dans les territoires concédés à la France dans le traité de Turin. C'est au traité de paix de Paris du 10 février 1947 que ces territoires sont définitivement cédés à la France.

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TOUET SUR VAR
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TOUET SUR VARTouët sur Var est une cité médiévale de la vallée du Var, proche des gorges touristiques du Cians et de Daluis ; sa situation en fait une étape sur la route des stations de ski, et des circuits touristiques. Les maisons du vieux village sont blotties contre la falaise, et leur architecture, haute et étroite, les font souvent comparer à celle d'un village tibétain ; le dernier étage est largement ouvert en un vaste grenier, « le souliaïre », destiné au séchage des récoltes, et plus particulièrement des figues. Aujourd'hui, ces greniers, transformés en habitations, sont souvent fermés par de larges fenêtres. Au sommet du village, l'église paroissiale Saint Martin, datée de 1690, est construite au-dessus du vallon et enjambe le torrent qui y coule.
Les ligures, de la tribu des « Eguituri », puis les romains, ont laissé des traces de leur civilisation dans la région. Les invasions lombardes, puis sarrasines furent définitivement repoussées par Guillaume de Provence au Xème siècle, et Touët revint aux comtes de Beuil, jusqu'en 1621, date à laquelle Annibal de Beuil est exécuté ; le village de Touët de Beuil est alors inféodé à plusieurs familles successives ; son histoire sera celle du comté de Nice, se terminant donc par le rattachement à la France, en 1860.
Le chemin de fer de Provence atteint Touët de Beuil en 1888, la route carrossable en 1903 ; le nom devient Touët sur Var en 1908.
En 2005, l'assiociation culturelle « Lou Souliaïre » lance l'idée de « Touët sur Var - le village aux portes peintes » ; c'est ainsi que grâce aux œuvres de nombreux artistes, les rues médiévales du village devenues musée à ciel ouvert, offrent une visite originale.

Voir les portes peintes de Touët sur Var


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TOURNEFORT
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TournefortTournefort, à une cinquantaine de kilomètres du centre de Nice, est un petit village perché à 738 mètres d'altitude, sur un piton rocheux dominant, vers l'ouest, la vallée du Var et, vers l'est, la vallée de la Tinée.
La commune est seulement à une quinzaine de kilomètres du parc départemental du Mercantour.
Le village originel, datant du XII ème siècle, longtemps aux mains des Templiers, a été entièrement détruit en 1887 par un séisme. Le village s'est reconstruit plus bas, de manière éparse ; l'église Saint Pierre du vieux village, datant du XVII ème siècle, a été restaurée ; son accès se fait par un large sentier, menant à la chapelle Saint Antoine de Padoue (XV ème siècle), puis au cimetière communal en traversant les ruines.


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TOURETTE DU CHATEAU
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TOURETTE DU CHATEAUA 940 mètres d'altitude, perché sur un éperon rocheux , Tourette-du-Château domine les vallées de l'Estéron et du Var, et offre une vue imprenable sur le Mont Agel à l'est, le massif du Cheiron à l'ouest, et le mont Vial vers le nord ; ce dernier, du haut de ses 1480 mètres d'altitude, offre l'un des plus beau panorama du Comté de Nice ; c'est aussi sur ses pentes que l'on peut voir les traces de l'habitat ligure les premiers habitants de la région.
Tout proche de Revest les Roches, les deux villages ne formaient qu'une seule commune, Tourette-Revest, appartenant successivement à des familles de la noblesse niçoise. A la dédition du Comté de Nice à la Savoie en 1388, les villages sont sous la tutelle des familles Grimaldi de Beuil, Galléan, et Caissotti de Roubion.
Définitivement français en 1860, les deux villages se séparent en 1871, pour devenir Tourette du Château et Revest les Roches.
Les tourettans vivent en totale autarcie jusqu'au milieu du XXème siècle, l'agriculture et l'élevage étant les seules maigres ressources du pays.


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TOURRETTE LEVENS
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TOURRETTE LEVENSTourrette-Levens, dans le vallon de la Banquière (vallée du Paillon de Levens), s'étend de la vallée jusqu'aux pentes du Mont Chauve et du Mont Cima à l'Ouest, et du mont Férion à l'Est.
Le vieux village entoure le château construit au XII ème siècle.
Le site de Tourrette est d'une grande importance stratégique ; les traces de populations ligures, puis de la civilisation romaine y sont nombreuses. Il semblerait qu'un temple romain, couronnant l'éperon rocheux dominant la vallée, ait été détruit lors de l'invasion des lombards vers le VI ème siècle. C'est sur cet emplacement privilégié que Raymond Chabaud construit, au XIIème siècle, son superbe château ; le village s'édifie autour de lui, avec sa chapelle des Pénitents Blancs dominée de son rare clocher triangulaire. Le château est resté à la famille Chabaud jusqu'en 1684, date à laquelle Honoré IV de Chabaud décède sans descendance directe : le fief passe, par alliance, aux mains de la famille Canubio jusqu'à la Révolution. En 1829 un notaire rachète le château ; finalement la municipalité en fait l'acquisition en 1992, et y installe un musée d'entomologie.
Tourrette ne s'est appelé Tourrette « de Nice », puis « de Levens », qu'après la création du département des Alpes Maritimes, afin de se différencier des deux autres Tourette déjà existants.


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UTELLE
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UtelleLa Commune d'Utelle est l'une des plus étendues des Alpes Maritimes avec 6590 hectares ; six villages la composent : Utelle, Figaret, Saint Jean la Riviere, Le Cros, Le Chaudan , Le Reveston. Surplombant la vallée de la Vésubie, Utelle est un village médiéval de montagne, à 800 mètres d'altitude, en forme d'étoile, mais avec un caractère très méditerranéen par son climat et ses plantations d'oliviers.
Une affichette à l'entrée de l'église Saint Véran nous donne les grandes lignes de son histoire :
« UN PEU D'HISTOIRE
Dès la plus haute antiquité, Utelle eut sa renommée. Elle formait avec Peille et Lucéram une République Ligure.
L'étymologie de son nom « Uels », c'est-à-dire « œil », dit que sa position naturelle en fit de tout temps une sentinelle vigilante.
Ses troupes se mesurèrent à celles de Jules César pour s'opposer au passage des Légions Romaines pendant la conquête de la Gaule. On trouvera encore, dans la rue Passeroni, une pierre taillée sur laquelle est inscrit le nom d'un centurion romain : Ruffinus de la VIIIème légion.
L'importance du village était due à sa situation géographique.
Importance du point de vue militaire : quatre vallées étaient obligées de passer par Utelle.
Importance du point de vue des voies de communications qui ignoraient les vallées et serpentaient au flanc des montagnes qu'elles traversaient par les cols. Utelle était l'étape avant ou après Nice sur la route des Alpes ou de l'Italie.
Pendant plusieurs siècles, comme tout le Comté de Nice, Utelle demeurera sous le pouvoir des Comtes de Provence.
Le 13 Octobre 1388, Utelle prête serment au Comte de Savoie.
Jusqu'à la Révolution, le Comté de Nice allait souvent subir les dommages de la guerre, interrompus par de courtes périodes de paix. Utelle n'en continue par moins à être un bourg important.
En Octobre 1792, les troupes piémontaises s'assurent d'Utelle et de divers points de la région.
Le 24 Novembre 1793, le Général Masséna prend Castel Ginesté, ce qui. lui permet de s'emparer d'Utelle.
Du 23 Mai 1800 au 30 Mai 1814, Utelle appartiendra à la France, puis elle retournera sous la domination de la Maison de Savoie.
Les 15 et 16 Avril 1860, le plébiscite a lieu et donne un vote massif en faveur de l'annexion à la France : 739 inscrits, 694 votants : 694 « oui ».
Désormais, par ce vote, Utelle devenait française et le demeurait. »


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VALDEBLORE LA BOLLINE
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VALDEBLORE LA BOLLINELe Val de Blore est une vallée glacière reliant la vallée de la Tinée, à l'ouest, à la vallée de la Vésubie, à l'est.
Son histoire a suivi celle du Comté de Nice, depuis la dédition de Nice à la Savoie en 1388 ; en 1947, par le traité de Paris, la commune récupère les territoires cédés à l'Italie en 1860 (Notamment le village de Mollières).
C'est en 1669, par un acte notarié, que les trois villages de Saint Dalmas, la Bolline, et la Roche s'unissent en une seule commune : Valdeblore.

Valdeblore-la Bolline est avant tout une station climatique d'été. Depuis 2005, un lycée régional de la montagne a ouvert ses portes ; prévu pour 400 élèves, dont 200 internes, il a été conçu par le conseil général dans un esprit d'intégration dans le site montagnard ; le bois tient une place prépondérante dans sa conception, et est également source d'énergie de chauffage.


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VALDEBLORE LA COLMIANE
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VALDEBLORE LA COLMIANELe Val de Blore est une vallée glacière reliant la vallée de la Tinée, à l'ouest, à la vallée de la Vésubie, à l'est.
Son histoire a suivi celle du Comté de Nice, depuis la dédition de Nice à la Savoie en 1388 ; en 1947, par le traité de Paris, la commune récupère les territoires cédés à l'Italie en 1860 (Notamment le village de Mollières).
C'est en 1669, par un acte notarié, que les trois villages de Saint Dalmas, la Bolline, et la Roche s'unissent en une seule commune : Valdeblore.

En 1931, au col Saint Martin, est créée la station de sports d'hiver de la Colmiane, par la volonté du Ski Club de Nice, fondé, quant à lui, en avril 1930.

Valdeblore-la Colmiane est à seulement une heure de Nice une station offrant tous les amènagements sportifs possibles : ski alpin, ski de fond, école de ski français. . .
La station s'oriente désormais également vers le tourisme familial d'été, avec via ferrata, VTT, et aujourd'hui, luges d'été.


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VALDEBLORE LA ROCHE
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VALDEBLORE LA ROCHELe Val de Blore est une vallée glacière reliant la vallée de la Tinée, à l'ouest, à la vallée de la Vésubie, à l'est.
Son histoire a suivi celle du Comté de Nice, depuis la dédition de Nice à la Savoie en 1388 ; en 1947, par le traité de Paris, la commune récupère les territoires cédés à l'Italie en 1860 (Notamment le village de Mollières).
C'est en 1669, par un acte notarié, que les trois villages de Saint Dalmas, la Bolline, et la Roche s'unissent en une seule commune : Valdeblore.

Valdeblore-la Rocheest aujourd'hui une station climatique d'été.


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VALDEBLORE SAINT DALMAS
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VALDEBLORE SAINT DALMASLe Val de Blore est une vallée glacière reliant la vallée de la Tinée, à l'ouest, à la vallée de la Vésubie, à l'est.
Son histoire a suivi celle du Comté de Nice, depuis la dédition de Nice à la Savoie en 1388 ; en 1947, par le traité de Paris, la commune récupère les territoires cédés à l'Italie en 1860 (Notamment le village de Mollières).
C'est en 1669, par un acte notarié, que les trois villages de Saint Dalmas, la Bolline, et la Roche s'unissent en une seule commune : Valdeblore.
En 1931, au col Saint Martin, est créé la station de sport d'hiver de la Colmiane, par la volonté du Ski Club de Nice, fondé, quant à lui, en avril 1930.

Valdeblore-Saint Dalmas est le plus ancien des villages du Val de Blore. L'église Sainte Croix date des années 1000, érigée par les moines bénédictins venus de l'abbaye piémontaise de Pédona à Borgo San Dalmazzo.


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VENANSON
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VENANSONPerché sur un piton rocheux à 1150 mètres d'altitude, ce village médiéval est un balcon au-dessus de la vallée de la Vésubie, entouré des forêts et des sommets du Parc National du Mercantour. La forêt, occupe tout un versant du massif qui entoure le village, sur plus de mille hectares ; les essences les plus nombreuses sont les sapins, épicéas, mélèzes, pins, érables, ormes, cytises... ; le Conquet (1776 mètres) , la Cime de Colmiane (1790 mètres), le Tournairet (2086 mètres) et la Tête de Siruol (2053 mètres), sont les principaux sommets au-dessus de ce cirque montagneux, traversé par le GR 5.
Les origines de Venanson remontent au XIème siècle (possession des seigneurs Thorame-Glandèves) ; lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, en 1388, Venanson devient un protectorat de la Savoie ; mais en 1699, endetté, malgré un commerce du bois florissant, Victor Amédée II le vend à Jean Ribotti, auquel plusieurs familles succédèrent sur le fief.

Voir les photos la chapelle Sainte Claire à Venanson


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VILLARS SUR VAR
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VILLARS SUR VARA cinquante cinq kilomètres de Nice, Villars sur Var est un village médiéval, dont les origines remontent à la présence du peuple ligure.
Initialement perché à 800 mètres d'altitude, sur la rive droite du fleuve Var, au sommet de la colline Saint Jean, il a été annexé par les romains, une cinquantaine d'année avant notre ère.
Au XI ème siècle, les villageois sont descendus 400 mètres plus bas, sur le plateau du Savel, et fondèrent le village actuel, protégé à l'intérieur des remparts du château de l'Espéron. Ce dernier a été entièrement détruit en 1412 par le duc de Savoie Amédée VIII après la révolte du comte de Beuil.
De l'agglomération primitive, ne subsistent que quelques ruines, et la chapelle Saint Jean du Désert, parfaitement restaurée.
A partir de 1388, lors de la dédition du Comté de Nice à la Savoie, l'histoire de Villars sur Var est liée à celle, tourmentée, du Comté de Nice.
(Consulter la chronologie simplifiée du Comté de Nice)

Un domaine de quatre hectares de vignes, le « Clos Saint Joseph » produit annuellement 12 000 bouteilles d'un cru, seul des Alpes Maritimes à posséder l'appellation A.O.C. « Côtes de Provence ».
Cette activité viticole aurait débuté sous le règne de Cesar, grâce à un ensoleillement important, et un bon sol argilo-calcaire exposé plein sud.


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VILLEFRANCHE SUR MER
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Villefranche sur MerVillefranche-sur-Mer, entre Nice et Saint Jean Cap Ferrat, au fond d'une magnifique rade, est un des ports naturels les plus profonds de la Méditerranée. En effet elle offre un mouillage sûr d'une profondeur moyenne de 17 mètres, atteignant 95 mètres à son entrée ; elle se prolonge par un abysse de près de 500 mètres au large, dans la Baie des  Anges.
Villefranche-sur-Mer est aujourd'hui le premier port de croisière de France, après avoir abrité la 6e flotte de guerre américaine, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l'OTAN, entre 1945 et 1966.
Aujourd'hui, lieu de villégiature prisée, Villefranche abrite de nombreuses résidences luxueuses. Jean Cocteau, enfant du pays, aimait y retrouver ses amis pêcheurs à qui il a dédié et décoré à leur attention la Chapelle Saint-Pierre.
Dans l'Antiquité les grecs et les romains ont fréquenté la rade. Ces derniers l'ont baptisée Olivula Portus.
En 1295, le comte de Provence, Charles II d'Anjou, réalise l'importance stratégique de ce lieu, situé aux frontières de son territoire. Afin de pousser les habitants ayant fui les attaques des barbares, à revenir s'installer sur la côte, il leur octroie une franchise de taxes. Le village est ainsi baptisé Villa Franca.
A la dédition de Nice, en 1388, Villefranche revient au Duché de Savoie pour en devenir le seul débouché sur la mer.
En 1543, la flotte franco-turque commandée par Barberousse, occupe la rade obligeant le duc de Savoie Emmanuel-Philibert à fortifier la rade par la construction du fort du Mont Alban à Nice et de la citadelle Saint-Elme. Cette dernière sera achevée en 1557.
Au XVIIIeme siècle, la ville perd sa suprématie maritime avec la construction du port Lympia de Nice. En 1793, Villefranche passe sous administration française jusqu'en 1814 alors que Nice retourne sous contrôle sarde…. En 1860, Le Comté de Nice est définitivement rattaché à la France.

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Berghe Supérieur
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Berghe SupérieurBerghe Supérieur et Berghe inférieur, peuplés de quelques dizaines d’habitants, sont des villages perchés à 821 et 863 mètres d’altitude, au-dessus de la vallée de la Roya.
Depuis 1870, ces deux villages font partie de la commune de Fontan, située à 425 mètres d’altitude, le long du fleuve côtier de la Roya. La longue route étroite et sinueuse qui les relient, bien que commencée au tout début du XXème siècle, ne fut opérationnelle qu’en 1945.
Tout comme le village de Granile, dépendant de la commune de Tende, les deux villages de Berghe sont nés aux alentours du Xème siècle de par la volonté des paysans de Saorge, en quête de nouvelles terres agraires, ainsi que de pâturages mieux exposés.
Isolés, ces deux hameaux vivaient dans une complète autarcie grâce à l’élevage et l’exploitation des châtaigneraies.
Berghe était réputé pour avoir abrité de nombreux « Barbets », miliciens niçois qui, sous la Révolution, résistaient à « l’envahisseur français ».
Les maisons villageoises sont construites de pierres, et les toitures constituées de lauzes de schiste rouge ou vert de la Roya ( provenant des carrières des gorges de Saorge, de Tende, ou de La Brigue .

L’église Notre Dame de la Merci de Berghe Supérieur, datant de 1782, et a été restaurée en 2006 pour l’intérieur, et 2007 pour la façade.
L’église Notre Dame du Rosaire de Berghe inférieur a été restaurée en 2008. Ce sont les habitants du village qui ont eux-mêmes réalisé les travaux de restauration de leur église : l’intérieur en 1992 et la façade en 2008.

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Berghe Inférieur
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Berghe InférieurBerghe Supérieur et Berghe Inférieur, peuplés de quelques dizaines d’habitants, sont des villages perchés à 821 et 863 mètres d’altitude, au-dessus de la vallée de la Roya.
Depuis 1870, ces deux villages font partie de la commune de Fontan, située à 425 mètres d’altitude, le long du fleuve côtier de la Roya. La longue route étroite et sinueuse qui les relient, bien que commencée au tout début du XXème siècle, ne fut opérationnelle qu’en 1945.
Tout comme le village de Granile, dépendant de la commune de Tende, les deux villages de Berghe sont nés aux alentours du Xème siècle de par la volonté des paysans de Saorge, en quête de nouvelles terres agraires, ainsi que de pâturages mieux exposés.
Isolés ces deux hameaux vivaient dans une complète autarcie grâce à l’élevage et l’exploitation des châtaigneraies.
Berghe était réputé pour avoir abrité de nombreux « Barbets », miliciens niçois qui, sous la Révolution, résistaient à « l’envahisseur français ».
Les maisons villageoises sont construites de pierres, et les toitures constituées de lauze de schiste rouge ou vert, de la Roya ( provenant des carrières des gorges de Saorge, de Tende, ou de La Brigue .

L’église Notre Dame de la Merci de Berghe Supérieur, datant de 1782, et a été restaurée en 2006 pour l’intérieur, et 2007 pour la façade.
L’église Notre Dame du Rosaire de Berghe Inférieur a été restaurée en 2008. Ce sont les habitants du village qui ont eux-mêmes réalisé les travaux de restauration de leur église : l’intérieur en 1992 et la façade en 2008.

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Granile
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GranileA 90 kilomètres du centre de Nice, perché à 1040 mètres d'altitude au dessus de la vallée de la Roya, entre Fontan et Saint Dalmas de Tende, Granile est un petit hameau aujourd'hui rattaché à Tende ; tout comme les villages de Berghe Supérieur et Inférieur, il fut créé, vers le Xème siècle de par la volonté des paysans de Saorge qui, au Xème siècle, créèrent le village, en quête de nouvelles terres agraires ainsi que de pâturages mieux exposés.
Les maisons montagnardes construites en moëllons de pierres, sont agrémentées de nombreux balcons de bois orientés vers le sud. Les toitures sont recouvertes de lauzes de schistes rouges ou verts de la Roya (provenant des carrières des gorges de Saorge, de Tende, ou de La Brigue).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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