LE COMTE DE NICE
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Histoire, objets et traditions


HISTOIRE, OBJETS, TRADITIONS :
Chronologie simplifiée
Notes sur la chronologie
Histoire du Comte de Nice


Bugadieres
Chaise bleue de Nice
Ciamada Nissarda
Consiglio d'Ornato
Dédition de Nice(1388)
Festin des Cougourdons
Libération de Nice
Nice la Belle
Pénitents Blancs
Pénitents Bleus
Pénitents Noirs
Pénitents Rouges
Plébiscite 1860)
Sénat de Nice
Style Art-Déco
Style Baroque
Style Belle Epoque
Traité de Verdun
Vigueries

Ces pages en cours de rédaction seront amenées à être complétées et modifiées...
A suivre...

Quelques mots sur...
L'HISTOIRE DU COMTE DE NICE

HISTOIRE DE NICEL'histoire de Nice commence par l'arrivée des grecs et des romains dans un pays occupé par les Ligures et les Celtes.
Les Grecs, au Vème siècle avant J.C. font de Nice (Nikaïa) un comptoir commercial sous la domination de Massalia.
Les Romains fondent entre l’an -13 et l’an -6, la province militaire des Alpes-Maritimes. Ils fondent Cemenelum sur la colline de Cimiez.

Avec la chute de l'empire romain, la Provence, à laquelle Nice appartient est récupérée par les francs ; les provençaux se rebellent ; Charles Martel réprime cruellement la population qui fuit les côtes pour l’intérieur des terres.
En 946, après le partage de Verdun, la Provence passe aux mains du royaume de Bourgogne. Cependant les Sarrasins font planer la terreur par leurs pillages. En 972, Guillaume "le libérateur" les repousse définitivement. Après une guerre de succession entre la maison comtale de Barcelone et la maison comtale d'Anjou, cette dernière remporte le trône de Provence.
Nice affirme alors son autonomie en négociant avec Gênes et Pise des traités d'alliances militaires et commerciales.
A partir de 1166, les comtes de Provence, organisent des campagnes pour rétablir leur autorité. La Provence récupère Nice en février 1230.
Le découpage administratif de la Provence en vigueries, divise le territoire en quatre zones :
- Nice avec la vallée des Paillon,
- Puget Théniers, de l'Estéron à la Tinée,
- Val de Lantosque, de la Vésubie à la Roya,
- Barcelonnette.

En 1315, les Grimaldi héritent de la seigneurie de Beuil.
Jeanne 1re, reine de Naples, monte sur le trône du Comté de Provence ; n’ayant pas d’héritier, l'histoire de Nice va s’accélérer : ses trois cousins, de la famille d'Anjou, convoitent la Provence.
Finalement les quatre vigueries se soumettent à l'autorité de la maison de Savoie: la dédition de Nice date du 28 Septembre 1388.
Au XVe siècle, la maison de Savoie donne à Nice une nouvelle organisation politique et administrative.
Au XVIe siècle, les Comtes de Savoie devenus Ducs de Savoie, font face aux prétentions françaises et s'allient aux Espagnols pour résister à François Ier. En 1543 Nice est assiégée. 20.000 hommes, français et turcs, débarquent en juin. Nice est sur le point de capituler lorsqu'une lavandière, Chaterine Ségurane repousse l'ennemi par son courage. La ville basse se rend le 22 août. Seul le Château résiste. L'ennemi se replie le 8 septembre à l'approche des renforts savoyards et espagnols. Les Français et leurs alliés laissent une ville meurtrie par le pillage.
En 1544, les français abandonnent leurs prétentions sur Nice et occupent la Savoie et le Piémont Occidental.
Le Duc Emmanuel-Philibert récupère l'ensemble de la Savoie et du Piémont. Il fait construire la Citadelle de Villefranche sur Mer et le Fort du fort du Mont Alban. Le Château de Nice est entièrement militarisé.

Au XVIIe siècle, l'économie se centralise autour du port Lympia franc de Nice et de Villefranche sur Mer. Victor Amédée II rejette le nouveau protectorat des français. Louis XIV s'attaque alors aux états de Savoie: l'armée française détruit tout sur son passage. Le 12 mars 1691, 20.000 français assiègent Nice, qui capitule la 5 avril.
Louis XIV ordonne la destruction des fortifications. A la Paix d'Utrecht, Victor-Amédée II obtient de nombreux territoires ainsi que le royaume de Sardaigne: les Ducs de Savoie deviennent Rois de Sardaigne. Nice, la Savoie, le Piémont et la Sardaigne deviennent un ensemble « Les états Sardes ».

Au XVIIIe siècle, Nice est à nouveau secouée par les conflits contre les français.
Les rois de Sardaigne renforcent leur pouvoir sur Nice en modifiant les statuts.
Les officiers de la flotte anglaise, alliés des états de Sardaigne, et la visite du Suisse Sulzer ou de l'écossais Smolett, font la réputation du pays niçois : Les débuts de l'activité touristique…
En France, c’est la Révolution : 10.000 aristocrates viennent se réfugier à Nice. Les armées françaises déclarent la guerre aux états Sardes. La République franchit le Var le 28 Septembre 1792 tandis que la Savoie est déjà envahie. Le Comté de Nice et la Principauté de Monaco deviennent le département des Alpes-Maritimes. C’est alors une période difficile pour les niçois subissant une occupation française autoritaire.

En 1803, Napoléon nomme Marc Gratet du Bouchage préfet des Alpes-Maritimes. Cependant, l'hostilité envers la France demeure ; en 1814, la Sardaigne récupère ses territoires Niçois, Savoyard et Piémontais avec en plus l'ancienne République de Gênes. Les rois de Sardaigne disposent donc avec Gênes d'un grand port plus proche de Turin. Le port Lympia de Nice est relégué au second plan.
En 1853 le gouvernement Sarde décide de retirer à Nice et Villefranche sur Mer le statut de port franc. C’est la rupture entre les Niçois et la maison de Savoie.
Le Roi Victor-Emmanuel II, pour faciliter l’unité italienne, demande son appui à Napoléon III en échange duquel il lui cédera Nice et de la Savoie. En 1860, le Roi Victor-Emmanuel et Napoléon III poussent les Niçois à exprimer leur volonté d'être rattachés à la France par un plébiscite soigneusement préparé: Nice devient française.
Le Pays Niçois, amputé d'Isola,Sospel, Breil sur Roya, Saorge, Tende, et La Brigue, est rattaché à l'arrondissement de Grasse et forme le département des Alpes-Maritimes.

A la chute de l'Empire, les niçois se soulèvent. En 1871, trois députés sur quatre sont séparatistes (Garibaldi, Bergondi et Piccon). Auguste Raynaud est alors élu à la mairie de Nice. L'élection de Garibaldi est invalidée et Piccon, pour avoir proposé le retour de Nice au Duché de Savoie, est poussé à la démission.
Borriglione parvient à intégrer Nice à la France.

A la veille de la guerre 14-18, de nombreux français sont venus s'installer ; mais les immigrants italiens installés à Nice s'intègrent par le dialecte niçois, participant ainsi à la sauvegarde de la culture.
La Grande Guerre emporte 4000 Niçois. Les difficultés économiques réapparaissent.
La Seconde guerre éclate. Nice supporte l'occupation italienne ; puis celle de l’Allemagne.
Le 28 août 1944, Nice est libérée de l'occupant nazi ; les combats dans le comté ne cesseront qu'au printemps 1945. En 1947, Les territoires de Tende et La Brigue, que l’Italie avait conservés en 1860 reviennent dans le comté niçois.

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LE STYLE ART-DECO

L'ART_DECOFaisant suite à « l’art nouveau », aux formes arrondies et détaillées d'avant la première guerre mondiale, « l'Art Déco », de 1920 à 1939, fut un mouvement artistique concernant tous les arts plastiques et particulièrement l’architecture ; il tire son nom de l'exposition internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de Paris en 1925.
Le béton armé favorisera ce style par des formes simples et plus dépouillées.
Nice possède un patrimoine « art-déco » remarquable.
Quelques constructions Art Déco à Nice:
le Monument aux Morts
le Gloria Mansions
l'église Notre Dame Auxiliatrice
l'église Notre Dame du Perpetuel Secours.

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LE STYLE BAROQUE

L'ART_DECOL'art baroque né en Italie à la fin du XVIème siècle, s’étend rapidement à tous les pays catholiques d’Europe et aussi d’Amérique du sud, grâce à la colonisation espagnole.
La Ligurie est envahie par la vague baroque, alors que la France, fidèle à son classicisme, la refuse. Mais depuis 1388, le comté de Nice, Monaco, et Menton, font partie de la Maison de Savoie (Turin étant la capitale), et sont ainsi soumis à l’influence baroque.
L’origine du mot est portugaise : «barroco» désignant un bloc de granit imposant, de forme arrondie et irrégulière. Afin de rendre la foi plus attractive, L’Eglise catholique, excessivement riche au XVIème siècle, entreprend la construction d’églises et monuments dans un style favorisant les formes nouvelles : ornements éclatants, et plans favorisant les formes ovales ou elliptiques le plus souvent imbriquées afin de donner une impression de grandeur. Les façades sont arrondies et irrégulières, avec une profusion de sculptures et décorations. Les plafonds et murs sont recouverts de motifs sculptés ou en trompe l'œil, qui cachent souvent l'architecture.
En Italie, parmi les artistes qui s’illustrèrent dans ce nouveau style, on peut citer les architectes Francesco Borromini, Bernini, Guarini, les peintres Le Caravage et Carrache ; en Europe, citons Rubens, Velasquez, Poussin, Philippe de Champaigne…

Voir les photos de la route du Baroque.

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LE STYLE BELLE EPOQUE

LE STYLE BELLE EPOQUELa grande période du style architectural « Belle Epoque » se situe entre 1850 et 1925. De nombreux immeubles remarquables sont construits proncipalement dans les quartiers des Musiciens, du bas Cimiez, ou Gambetta et reçoivent le nom de « palais »; cette terminologie vient de l’italien « palazzo » qui désigne simplement un immeuble d'habitation. Les façades sont recouvertes par des décors de stuc, des colonnades, des cariatides; les balcons deviennent des oriels et les toîts débordent à la mode toscane, soutenus par des consoles ; des coupoles de style hausmanien, le plus souvent recouvertes d’ardoises, dominent les toîts.

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LES BUGADIERES

LES BUGADIERESLes bugadieres étaient les blanchisseuses qui exerçaient leur activité sur les rives du Paillon. La plus célèbre d'entre-elles fut Catherine Ségurane qui, en 1543, s'empara d'un étendard turc lors du siège de Nice par les français, alliés aux turcs.

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La chaise bleue de Nice

Charles Tordo
Devenue un des symboles de Nice, la « chaise bleue » assure le repos des promeneurs sur la Promenade des Anglais depuis 1950.
C’est cette année là que le Tourrettan, Charles Tordo, employé dans une entreprise de maintenance des trains, se voit confier la fabrication de huit cents chaises par Monsieur Ballanger, détenteur de la concession des chaises de la Promenade, dont l'usage était payant. Charles Tordo, était connu pour son esprit inventif, son habileté, et ses créations multiples brevetées, notamment des meubles convertibles.
Après sa journée de travail, de retour à Tourrette-Levens, avec l’aide de sa famille, il consacrait ses soirées et ses dimanches à la fabrication des chaises. En hêtre de Peira Cava ou en platane, le bois était séché, puis débité en lamelles ; la ferronnerie était mise en forme sur une cintreuse de sa fabrication. Quant à la peinture (blanche au début), elle était appliquée dans la rue.
Ayant rejoint l’entreprise de Monsieur Ballanger, il en profita pour améliorer le rendement en créant une machine à peindre les chaises. La fabrication a cessé dans les années 70.
En 1969, son fils Louis et son gendre Gilbert Belgrano lui succèdent et créent la société Tordo - Belgrano (Torbel), spécialisée dans les ferrures du bâtiment. Aujourd’hui, la société s’est implantée dans plusieurs pays d’Europe et est devenue leader dans les fermetures du bâtiment et les clôtures, mais ses activités fonctionnelles restent regroupées à Tourrette-Levens.
Un hommage de la municipalité de Tourrette a été rendu à l’artisan, l’inventeur, mais aussi l’ancien combattant de l’armée des Alpes (1939-1945), Charles Tordo : le square, non loin de son atelier, a été baptisé de son nom, et agrémenté d’une sculpture de Jan Pierre Augier, artiste né à Nice, et dont l’atelier est installé à Saint Antoine de Siga, entre Levens et Saint-Blaise.
A Nice, c’est Armand Pierre Fernandez, dit Arman (né à Nice en 1928, mort à New York en 2005), qui rend hommage aux chaises bleues sous forme d’une accumulation monumentale : « Camin dei Inglese, 2004 », composée de plusieurs centaines de ces chaises réformées par la municipalité.

Voir le reportage sur les chaises bleues

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CIAMADA NISSARDA

CIAMADA NISSARDADans le but de sauvegarder le patrimoine niçois, La "Ciamada Nissarda" a été fondée en 1925 par Jean Auguste Nicola, dans les murs de La Treille
Les costumes principaux retenus sont d’une part celui du pêcheur : bonnet de laine rouge, chemise de toile blanche à large col fermé par une cordelière rouge, culotte à la "matelote" en toile rayée rouge et blanc retenue par une longue ceinture rouge, courte veste en drap marron, et des espadrilles en toile blanche ;
d’autre part, celui de la bouquetière niçoise : chemisette avec dentelles anciennes et manches bouffantes; corselet en velours noir, jupe de toile rayée rouge et blanc, tablier et châle en satin et dentelle noire, mitaines noires. Comme seul bijou, une croix en or accrochée à un ruban noir. La coiffe, «capelina», de forme plate, est en paille tressée de couleur naturelle, bordée de velours noir avec trois croix sur le dessus.

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LE CONSIGLIO D'ORNATO

LE CONSIGLIO D'ORNATOLe Consiglio d’Ornato (Conseil d’Ornement) est un conseil d’urbanisme niçois, approuvé par le roi Charles-Albert le 26 mai 1832, et établi d’après le Consiglio degli Edili turinois.
Son objet est le plan régulateur d’urbanisme qui veille au respect des règles de construction des monuments publics, rues, places, façades….
Le Consiglio est l’instigateur de travaux importants : la Place Masséna, l’extension du port Lympia, les quais du Paillon, le quartier de la Croix de Marbre, les jardins et la promenade des Anglais, Les notables qui le composent siègent deux fois par mois au palais communal, place Saint François.
Il est dissout lors de l’annexion en 1860, mais son esprit est resté.

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FESTIN DES COUGOURDONS

FESTIN DES COUGOURDONSA la fin du mois de mars, le Festin des Cougourdons est la célébration de la Vierge de l’Annonciation, patronne de l’église du monastère de Cimiez. Lors de la célébration religieuse se déroulait une procession des Pénitents de Nice terminée par une messe. Suivait alors le festin (mot pris au sens de fête) des Cougourdons : repas, danses et jeux.
Avait lieu également le marché des «cougourdons», cucurbitacées séchées qui servaient de récipients et instruments divers, voire d'instruments de musique (petadou et gratua).
Cette fête avait aussi pour coutume d’exposer en public les conflits des ménages, d’où le nom de «Festin des Reproches»

Voir les photos du festin des cougourdons.

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LA DEDITION DE NICE A LA SAVOIE

Depuis 1385, Jean Grimaldi de Beuil négocie avec la Savoie. En 1388, l'approche de Nice des armées provençales des Anjou accélère le rapprochement avec Amédée VII ; la charte du 28 septembre 1388 scelle le rattachement de Nice à la Savoie et la création du Comté de Nice avec les Vigueries de Nice, Puget Théniers, Barcelonnette, Lantosque ; c’est la « dédition de Nice à la Savoie », signé sur le parvis de l'abbaye de Saint Pons. Il s'agit d'un terme juridique qui définit la soumission volontaire d'un peuple à un souverain ; les niçois s'assurent une protection militaire contre la maison d'Anjou, les comtes de Vintimille et de Tende, et souhaitent faire de Nice, grâce à son port, la capitale de la Savoie.

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LA LIBERATION DE NICE

LA LIBERATION DE NICELe dimanche 27 août 1944 en fin d’après-midi, l’Etat-major des Francs-Tireurs et Partisans français, et des Forces françaises de l'Intérieur se réunissent dans l’immeuble le « Palais Stella », au 20 boulevard de Cessole à Nice, et décident l’insurrection armée contre l’occupant nazi pour le lendemain six heures.
. Les alliés ne sont pas avertis. Ce n’est que le soir du mercredi 30 août que les troupes américaines entrent dans Nice déjà libérée. Nice est alors définitivement libérée.
Voici le texte de l’affiche du Comité Insurrectionnel collée sur les murs de la ville de Nice, la nuit du dimanche 27 mai 1944 :

« F.F.I. AUX - ARMES CITOYENS!!! - F.T.P.F. ;
.
Vive L’insurrection Nationale inséparable de la Libération Nationale. .
.
La libération du peuple sera l’œuvre du peuple lui-même. .
.
Fidèle à ce principe le Peuple Niçois s’est dressé contre l'envahisseur nazi. .
Depuis ce matin 6 heures l’insurrection nationale libératrice est déclenchée; les principaux édifices publics sont occupés !.
Comme Paris, Marseille, Toulouse, Lyon et tant d'autres villes de France, NICE a voulu régler son sort elle-même. .
A partir de ce moment, tous les Niçois et Niçoises doivent être mobilisés. .
Avec la plus grande discipline chacun doit se mettre au service de la VAILLANTE ARMÉE DE LA RÉSISTANCE. .
Pas un homme, pas une femme ne doit être défaillant ! .
L’heure du combat final a sonné. .
.
TOUS AUX ARMES !!! .
.
Organisez tout de suite vos groupes de combat. .
Sortez toutes vos armes ! Attaquez partout I ’ennemi en déroute, récupérez ses armes. Attaquez, et abattez sans pitié la vermine de la Milice et P.P.F. .
Arrêtez et mettez dans les mains de l'Armée de la Résistance les collaborateurs de tout poil ! .
Tous à l'action I A l'action immédiate ! Comme en 89 et 92 tous aux armes ! En avant ! .
VIVE LA FRANCE ! VIVE LES ALLIÉS ! VIVE LES F.F.L ! VIVE LES F.T.P.F. ! .
LE COMITÉ MILITAIRE REGIONAL F.T.P.F. »


La plaquette « CIRCUIT DE LA MEMOIRE » éditée par la ville de Nice explique :
«  Le 28 août 1944, jour de la Libération de Nice, 32 Niçois sont tombés sous le feu ennemi et 280 ont été blessés dans des combats de rue acharnés. Grâce à leur courage et au péril de leur vie, ces hommes ont permis à Nice de retrouver l’Honneur et la Liberté.
Les 26 plaques commémoratives qui portent leurs noms, situées dans les rues de Nice, ont été nettoyées, restaurées et pour certaines, perdues, remplacées par les services de la Ville de Nice. Un hommage leur est rendu ce 28 août 2014 tout au long du Circuit de la Mémoire. Cette commémoration s’inscrit dans le devoir de Mémoire qu’effectue la Ville de Nice pour ceux qui se sont sacrifiés pour elle. »


Le 9 avril 1945, sur la place Masséna, le général De Gaulle commença son discours ainsi :

«  Nice libérée, Nice fière, Nice glorieuse, vient d’exprimer magnifiquement les sentiments de la population tout entière et ces sentiments-là, je vous le dis, ce sont ceux de toute la France. D’abord, ce que vous exprimez, c’est la fierté de la libération, tout ce qui a été souffert ici, tout ce qui a été souffert matériellement avec tant de privations et qui continue de l’être, mais surtout tout ce qui a été souffert moralement dans ces quatre années atroces où dans le fond de l’abîme, Nice comme la Patrie entière se demandait si jamais allait reparaître le soleil de la liberté. »

NICE, LE CIRCUIT DE LA MEMOIRE
la libération de Nice
le 28 août 1944:
(50 photos)
( mise à jour du 28 août 2014 )


Voir le site du :
musée de la Résistance Azuréenne

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NICE LA BELLE

NICE LA BELLELe maire de Nice, Jean Médecin, est à l'origine de la création du groupe folklorique «NICE LA BELLE» en 1956. Francis GAG constitua alors une troupe représentative de tout le Comté de Nice, respectueuse des traditions locales, avec, à son répertoire, des danses de fêtes, ou des danses traditionnelles, célébrant les métiers locaux, tels que bugadieres ou pêcheurs. Les musiques ont été recueillies et dénichées dans tout le Comté au cours des reportages que Francis Gag fit pour TMC ou RTF.

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LE PLEBISCITE DE 1860

Le 21 juillet 1858, le président du Conseil du royaume de Sardaigne, Cavour, rencontre Napoléon III, à Plombières. Par cette entrevue secrète, Napoléon III accepte d'aider l’unification de l'Italie, sous condition que le Comté de Nice et le Duché de Savoie soient cédés à la France.
Le 24 mars 1860, le traité de Turin est signé. Le Duché de Savoie et le Comté de Nice se trouvent ainsi annexés à la France… sous réserve de l’approbation des populations.
Le résultat du plébiscite était connu d'avance ; A Nice, sur 26 000 votants, il y a 30 «non» ; Dans le Duché de Savoie, sur 131 000 votants, 235 «non»…

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LES PENITENTS BLANCS

Pénitents BlancsEn 1267, le pape Clément IV accorde au général des Franciscains Jean Fidanza (Saint Bonaventure), l'autorisation d’organiser des sociétés de laïcs pour une « pratique collective et régulière des devoirs de dévotion et de charité. Ces sociétés, précisément organisées (statuts), et placées sous l'emblème de Saint Bonaventure : un arbre surmonté d'un pélican s'ouvrant la poitrine pour nourrir ses petits (symbole de la charité), deviendront les confréries de pénitents. Dans leurs réunions, les pénitents portent une aube (« cappa » en niçois), symbole de l'humilité, car elle dissimule la différence sociale visible dans le vêtement, mais symbole aussi du changement d'état du pénitent, qui devient un « homme nouveau » en la revêtant. Ils ne portent plus la cagoule, mais leur capuchon (« coula » en niçois) leur permet de dissimuler leurs traits, afin de ne pas tirer d'orgueil de leurs activités charitables. Leur ceinture ou corde, enfin, est symbole de discipline, d'obéissance, et de pénitence.

A Nice, la première confrérie, la Société du Gonfalon, ou Archiconfrérie de la Sainte-Croix (des Pénitents Blancs), est la première à être fondée, probablement en 1306. Plus particulièrement chargée du secours aux malades, elle gère en 1594 l'hôpital communal Saint-Eloi, puis ouvre un premier hôpital (de 11 lits!) en 1636, rue François Zanin (qui demeure le siège de l'Archiconfrérie), puis un nouvel hôpital en 1849 dans l'actuelle avenue de la République (Clinique Sainte-Croix, qui accueillera jusqu'à 100 lits, et active jusqu'en 1996). Les Blancs forment la confrérie traditionnellement la plus nombreuse de Nice, jusqu'à 1200 membres au XIXe siècle). Outre les œuvres sociales et de charité, outre la célébration des fêtes religieuses générales ou spécifiques à l'Archiconfrérie, les Blancs s'efforcent de maintenir la culture religieuse du comté de Nice de Nice, entre autres par des célébrations en niçois (messe des Rameaux, et messe de l'Invention de la Sainte-Croix, ou « Crous de Maï », début mai). »

D’après un document fourni par l’Archiconfrérie des Pénitents Blancs.

Aujourd’hui, propriétaire de la chapelle de la Sainte Croix, elle s’atèle à la lourde tâche de la restauration de leur lieu de culte.

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LES PENITENTS BLEUS

Pénitents BleusEn 1267, le pape Clément IV accorde au général des Franciscains Jean Fidanza (Saint Bonaventure), l'autorisation d’organiser des sociétés de laïcs pour une « pratique collective et régulière des devoirs de dévotion et de charité. Ces sociétés, précisément organisées (statuts), et placées sous l'emblème de Saint Bonaventure : un arbre surmonté d'un pélican s'ouvrant la poitrine pour nourrir ses petits (symbole de la charité), deviendront les confréries de pénitents. Dans leurs réunions, les pénitents portent une aube (« cappa » en niçois), symbole de l'humilité, car elle dissimule la différence sociale visible dans le vêtement, mais symbole aussi du changement d'état du pénitent, qui devient un « homme nouveau » en la revêtant. Ils ne portent plus la cagoule, mais leur capuchon (« coula » en niçois) leur permet de dissimuler leurs traits, afin de ne pas tirer d'orgueil de leurs activités charitables. Leur ceinture ou corde, enfin, est symbole de discipline, d'obéissance, et de pénitence. »

A Nice, l'Archiconfrérie du Très Saint-Sépulcre (des Pénitents Bleus), fondée en 1431 par les Franciscains de l’Observance, installée depuis 1784 dans sa chapelle du Saint Sépulcre, place Garibaldi, s'efforce de pratiquer, outre les œuvres charitables dont l’aide aux orphelines, l'une de ses missions traditionnelles, la catéchèse.

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LES PENITENTS ROUGES

Pénitents RougesEn 1267, le pape Clément IV accorde au général des Franciscains Jean Fidanza (Saint Bonaventure), l'autorisation d’organiser des sociétés de laïcs pour une « pratique collective et régulière des devoirs de dévotion et de charité. Ces sociétés, précisément organisées (statuts), et placées sous l'emblème de Saint Bonaventure : un arbre surmonté d'un pélican s'ouvrant la poitrine pour nourrir ses petits (symbole de la charité), deviendront les confréries de pénitents. Dans leurs réunions, les pénitents portent une aube (« cappa » en niçois), symbole de l'humilité, car elle dissimule la différence sociale visible dans le vêtement, mais symbole aussi du changement d'état du pénitent, qui devient un « homme nouveau » en la revêtant. Ils ne portent plus la cagoule, mais leur capuchon (« coula » en niçois) leur permet de dissimuler leurs traits, afin de ne pas tirer d'orgueil de leurs activités charitables. Leur ceinture ou corde, enfin, est symbole de discipline, d'obéissance, et de pénitence. »

A Nice, l'Archiconfrérie de la Très Sainte Trinité (des Pénitents Rouges), établie dans sa chapelle du Saint Suaire, rassemble depuis la fusion de 1824 les traditions :
- des Pénitents Rouges du Saint Nom de Jésus (fondés en 1579) ;
- des Pénitents Blancs du Saint-Esprit (fondés en 1583) ;
- des Pénitents Blancs du Saint-Suaire (fondés en 1620).

Voir la  procession des Pénitents Rouges 2009

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LES PENITENTS NOIRS

Pénitents NoirsEn 1267, le pape Clément IV accorde au général des Franciscains Jean Fidanza (Saint Bonaventure), l'autorisation d’organiser des sociétés de laïcs pour une « pratique collective et régulière des devoirs de dévotion et de charité. Ces sociétés, précisément organisées (statuts), et placées sous l'emblème de Saint Bonaventure : un arbre surmonté d'un pélican s'ouvrant la poitrine pour nourrir ses petits (symbole de la charité), deviendront les confréries de pénitents. Dans leurs réunions, les pénitents portent une aube (« cappa » en niçois), symbole de l'humilité, car elle dissimule la différence sociale visible dans le vêtement, mais symbole aussi du changement d'état du pénitent, qui devient un « homme nouveau » en la revêtant. Ils ne portent plus la cagoule, mais leur capuchon (« coula » en niçois) leur permet de dissimuler leurs traits, afin de ne pas tirer d'orgueil de leurs activités charitables. Leur ceinture ou corde, enfin, est symbole de discipline, d'obéissance, et de pénitence. »

A Nice, Les Pénitents Noirs de la Miséricorde (ordre fondé en 1329), ont leur chapelle aménagée à l'intérieur de la nouvelle cathédrale, avec une entrée particulière rue Sainte Réparate. En 1828, la confrérie acquiert la chapelle de l'ancien couvent des Théatins, la chapelle de la Miséricorde et cède à l'évêché en 1829 la chapelle de Sainte Réparate. La confrérie avait deux vocations : l'enterrement des morts et la gestion du mont-de-piété de la Ville.

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Le Sénat de Nice

Le Sénat de NiceEn 1614, Charles-Emmanuel Ier de Savoie crée le Sénat de Nice et lui attribue des pouvoirs étendus dans les domaines judiciaires et législatifs.
En 1796, le sénat est dissout lors de la création du département des Alpes-Maritimes.
En 1814, après le traité de Paris, la Maison de Savoie retrouve l’intégralité de ses possessions et s’empresse de rétablir le Sénat niçois.
En 1848, le sénat est remplacé par une Cour d’Appel jusqu’en 1860, lors du rattachement du Comté de Nice à la France.

La juridiction du sénat de Nice se compose de :
- La viguerie de Nice,
- La viguerie de Barcelonnette,
- La viguerie de Sospel,
- La viguerie de Puget Théniers,
- Le marquisat de Dolceacqua,
- La principauté d’Oneille,
- Le comté de Tende,
- Le comté de Beuil.
Le ressort du Sénat de Nice comprend quatre tribunaux de préfecture :
- Nice,
- Sospel,
- Barcelonnette,
- Oneille.

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LE PARTAGE DE VERDUN

Carte traite de VerdunLe Traité de Verdun date du 8 ou 11 août 843.
Le texte du traité perdu, mais dont le contenu nous est parvenu par divers écrits, a scellé pour plusieurs siècles l’histoire et les querelles de l’Europe Occidentale.
En 840, à la mort de Louis le Pieux, Lothaire, fils aîné, s'attribue sa succession ;
En 841, Louis le Germanique et Charles le Chauve battent leur frère et demi-frère à la bataille de Fontenoy-en-Puisaye.
En 842, ils scellent leur alliance par le Serment de Strasbourg.
En 843, par le traité de Verdun, les trois petits-fils de Charlemagne se partagent l'Empire de ce dernier:
- Charles le Chauve prend la Francie occidentale, futur royaume de France;
- Lothaire 1er, prend la Francie médiane, future Lotharingie, et comprenant la Provence;
- Louis le Germanique prend la Francie orientale, future Empire Germanique.

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LES VIGUERIES

Au moyen-âge, une viguerie était une juridiction administrative. Son nom vient du latin «vicus», bourgade.
Alors que ces juridictions ont presque toutes disparu en 1749, celle de Provence se maintient jusqu’à la Révolution.
Le découpage administratif de la Provence en vigueries sous l'autorité du Sénat de Nice, divise le territoire en quatre zones :
- Nice avec la vallée des Paillon,
- Puget Théniers, de l'Estéron à la Tinée,
- Sospel, du Val de Lantosque et la Vésubie à la Roya,
- Barcelonnette.
Outre les vigueries, le Comté de Nice comprenait également :
- Le marquisat de Dolceacqua,
- La principauté d’Oneille,
- Le comté de Tende,
- Le comté de Beuil.
Le ressort du Sénat de Nice comprend quatre tribunaux de préfecture :
- Nice,
- Sospel,
- Barcelonnette,
- Oneille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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