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LE VIEUX-NICE - Chapitre V : RUE DROITE

Autrefois nommée « Drecha », ce qui signifie « direct », une des plus anciennes de la ville, la rue Droite était le lien direct entre le port situé sur la rive des Ponchettes, et la porte Pairolière au nord de la ville. C'est par elle que transitaient les marchandises.
Les immeubles et palais des familles niçoises nobles ou riches sont nombreux : le plus célèbre et le mieux conservé d'entre eux est le Palais Lascaris.
Cette rue possède encore quelques vestiges de l'architecture médiévale, et quelques belles entrées de ces palais niçois, agrémentés de linteaux gravés ; « JUSTUS JUDEX IHS», (« Christ est mon juge ») au numéro 14, « SPES MEA DEUS » (« Dieu est mon espérance ») au numéro 21; les trois lettres gravées du monogramme du Christ, « I H S » (« Iesus Hominum Salvator »), devaient apporter la protection divine sur les habitations. Cette coutume remonte au XV^ème siècle, et on peut en compter encore plusieurs dizaines réparties dans le Vieux-Nice.
A l'angle de la rue de la Loge, un boulet turc est accroché au mur ; en 1543, sous François 1^er, français et turcs font le siège de Nice. Ce sera l'occasion pour l'héroïne niçoise Catherine Ségurane de se distinguer.

Les Jésuites furent autorisés à s'installer à Nice en 1605, aidés financièrement par Pons Ceva, commerçant niçois installé à Rome ; c'est la famille de ce dernier qui fit construire le palais au 2 de la rue de Poissonnerie, remarquable par son porche et sa cage d'escalier.
L'ordre des Jésuites s'installa dès 1607 rue Droite et commença la construction d'un couvent et d'une église.
Une pancarte du Centre du Patrimoine de Nice explique :
« Architecte : Jean-André Guibert (?)
Commanditaire : pères de la Compagnie de Jésus
Cette église fut construite entre 1640 et 1690 par les Jésuites établis ici en 1606. Elle fut à Nice la première manifestation de l'art baroque, et servit d'exemple à la révolution architecturale qui allait bouleverser la ville en cinquante ans. Originellement, elle était la chapelle de leur couvent, situé derrière le chœur et toujours visible. Les Jésuites furent expulsés de Nice en 1774, du fait de la dissolution de leur ordre.
L'église reçut en 1802 le siège de la paroisse Saint-Jacques-le-Majeur, déplacé de son site original, qui en est aujourd'hui encore le titulaire officiel. L'intérieur est décoré à profusion, afin de répandre dans l'esprit des fidèles l'idée de la gloire de Dieu. On notera en particulier l'abondance des représentations d'anges (plus de 160) destinées à manifester l'amour de Dieu omniprésent. La façade de l'édifice fut recomposée en 1825-1830, dans le goût baroque. »

Au numéro 15, le Palais Lascaris est devenu un musée : Une pancarte du Centre du Patrimoine de Nice explique :
«  PALAIS LASCARIS (1647-1665)
Commanditaire : Jean-Baptiste Lascaris de Castellar.
Le palais Lascaris est le témoignage le plus luxueux et le mieux conservé de ce qu'étaient les demeures de la noblesse niçoise. Il a été construit à l'initiative de Jean-Baptiste Lascaris de Castellar, neveu de Jean-Paul Lascaris, grand-maître de l'Ordre de Malte, et plusieurs fois agrandi et redécoré. La famille Lascaris étaient une des plus anciennes familles nobles du Comté de Nice, remontant au X^ème siècle. A l'origine elle portait le nom de Balbi et possède le Comté de Vintimille. Au XIII^ème siècle, un de ses membres épouse Eudoxie de Lascaris, fille de l'Empereur byzantin d'Orient, et la famille prend ce nom, plus prestigieux. Vendu à la Révolution, divisé en appartements au XIX^ème siècle, le palais a été racheté par la ville de Nice en 1943 et ouvert au public en 1965 après restauration. Sa façade de style baroque au décor particulièrement riche au niveau de l'étage noble annonce un magnifique vestibule, une cage d'escalier très travaillée et des salons ornés de stucs et fresques remarquables. »

-01- Chap V - RUE DROITE - VERS LE NORD

A propos de la photo 01 :

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LE VIEUX-NICE - Chap V - RUE DROITE
VERS LE NORD

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

De la rue Rossetti, vue sur le Palais Lascaris sur la gauche.

VERS LE NORD

- 02 - Chap V - RUE DROITE - VERS LE SUD

A propos de la photo 02 :

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LE VIEUX-NICE - Chap V - RUE DROITE
VERS LE SUD

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Façade baroque du Palais Lascaris.
Une pancarte du Centre du Patrimoine de Nice explique :
«  PALAIS LASCARIS (1647-1665)
Commanditaire : Jean-Baptiste Lascaris de Castellar.
Le palais Lascaris est le témoignage le plus luxueux et le mieux conservé de ce qu'étaient les demeures de la noblesse niçoise. Il a été construit à l'initiative de Jean-Baptiste Lascaris de Castellar, neveu de Jean-Paul Lascaris, grand-maître de l'Ordre de Malte, et plusieurs fois agrandi et redécoré. La famille Lascaris étaient une des plus anciennes familles nobles du Comté de Nice, remontant au X^ème siècle. A l'origine elle portait le nom de Balbi et possède le Comté de Vintimille. Au XIII^ème siècle, un de ses membres épouse Eudoxie de Lascaris, fille de l'Empereur byzantin d'Orient, et la famille prend ce nom, plus prestigieux. Vendu à la Révolution, divisé en appartements au XIX^ème siècle, le palais a été racheté par la ville de Nice en 1943 et ouvert au public en 1965 après restauration. Sa façade de style baroque au décor particulièrement riche au niveau de l'étage noble annonce un magnifique vestibule, une cage d'escalier très travaillée et des salons ornés de stucs et fresques remarquables. »

VERS LE SUD

- 03 - Chap V - RUE DROITE - VERS LE SUD

A propos de la photo 03 :

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LE VIEUX-NICE - Chap V - RUE DROITE
VERS LE SUD

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Façade baroque du Palais Lascaris.
Une pancarte du Centre du Patrimoine de Nice explique :
«  PALAIS LASCARIS (1647-1665)
Commanditaire : Jean-Baptiste Lascaris de Castellar.
Le palais Lascaris est le témoignage le plus luxueux et le mieux conservé de ce qu'étaient les demeures de la noblesse niçoise. Il a été construit à l'initiative de Jean-Baptiste Lascaris de Castellar, neveu de Jean-Paul Lascaris, grand-maître de l'Ordre de Malte, et plusieurs fois agrandi et redécoré. La famille Lascaris étaient une des plus anciennes familles nobles du Comté de Nice, remontant au X^ème siècle. A l'origine elle portait le nom de Balbi et possède le Comté de Vintimille. Au XIII^ème siècle, un de ses membres épouse Eudoxie de Lascaris, fille de l'Empereur byzantin d'Orient, et la famille prend ce nom, plus prestigieux. Vendu à la Révolution, divisé en appartements au XIX^ème siècle, le palais a été racheté par la ville de Nice en 1943 et ouvert au public en 1965 après restauration. Sa façade de style baroque au décor particulièrement riche au niveau de l'étage noble annonce un magnifique vestibule, une cage d'escalier très travaillée et des salons ornés de stucs et fresques remarquables. »

VERS LE SUD

- 04 - Chap V - RUE DROITE - VERS LE NORD

A propos de la photo 04 :

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LE VIEUX-NICE - Chap V - RUE DROITE
VERS LE NORD

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Au fond la rue du Collet.

VERS LE NORD

- 05 - Chap V - RUE DROITE - LE BOULET TURC

A propos de la photo 05 :

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LE VIEUX-NICE - Chap V - RUE DROITE
LE BOULET TURC

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Angle de la rue de la Loge.
En 1543, français et turcs font le siège de Nice. Ce sera l'occasion pour l'héroïne niçoise Catherine Ségurane de se distinguer.

LE BOULET TURC

- 06 - Chap V - RUE DROITE - FAÇADE BAROQUE DE PALAIS NIÇOIS

A propos de la photo 06 :

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FAÇADE BAROQUE DE PALAIS NIÇOIS

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Palais niçois.
« Palais » selon une tradition locale, est une terminologie issue de l'italien « palazzo » qui dénomme simplement un immeuble d'habitation et de rapport.

FAÇADE BAROQUE DE PALAIS NIÇOIS

- 07 - Chap V - RUE DROITE - FENETRES MEDIEVALES.

A propos de la photo 07 :

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LE VIEUX-NICE - Chap V - RUE DROITE
FENETRES MEDIEVALES.

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Au numéro 1, fenêtre géminée, à colonnettes.

FENETRES MEDIEVALES.

- 08 - Chap V - RUE DROITE - PALAIS MILLON DE VERAILLON

A propos de la photo 08 :

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PALAIS MILLON DE VERAILLON

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Au numéro 21, sur le linteau de ce palais, est gravé : « SPES MEA DEUS » (« Dieu est mon espérance »).

PALAIS MILLON DE VERAILLON

- 09 - Chap V - RUE DROITE - PORTES MEDIEVALES A CLAIROIR DU VIEUX-NICE

A propos de la photo 09 :

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LE VIEUX-NICE - Chap V - RUE DROITE
PORTES MEDIEVALES A CLAIROIR DU VIEUX-NICE

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Les clairoirs sont des ouvertures, qui aspirent l'air extérieur et ventilent les pièces grâce à la cour intérieure (la salestre), surmontée de sa verrière. Ces ouvertures sont obturées par des grilles forgées, souvent simples, mais parfois avec des motifs plus ouvragés.
Sur le linteau, les trois lettres gravées du monogramme du Christ, « I H S » (« Iesus Hominum Salvator »), devaient apporter la protection divine sur les habitations. Cette coutume remonte au XV^ème siècle, et on peut en compter encore plusieurs dizaines réparties dans le Vieux-Nice.

PORTES MEDIEVALES A CLAIROIR DU VIEUX-NICE

- 10 - Chap V - RUE DROITE - PALAIS HONORE DE GIUDICI

A propos de la photo 10 :

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PALAIS HONORE DE GIUDICI

De la rue de la Préfecture (au Sud)
GPS : N 43º 41.775' - E 7º 16.623'
à la rue du Collet (au Nord)
GPS : N 43º 41.899' - E 7º 16.663'

Au numéro 14, sur le linteau de ce palais, est gravé : « JUSTUS JUDEX IHS» (« Christ est mon juge ») ; les trois lettres gravées du monogramme du Christ, « I H S » (« Iesus Hominum Salvator »), devaient apporter la protection divine sur les habitations. Cette coutume remonte au XV^ème siècle, et on peut en compter encore plusieurs dizaines réparties dans le Vieux-Nice.

PALAIS HONORE DE GIUDICI

Localisation des chapitres du Guide du Vieux-Nice