A propos des photos sur :
LE VIEUX-NICE - Chapitre II : RUE ALEXANDRE MARI

Avocat, bâtonnier de l'Ordre, Alexandre Mari (1877 – 1932), est au conseil municipal de la ville dès 1908 ; en 1927, au décès de Pierre Gautier, il est nommé maire, fonction dont il démissionnera en 1928 ; son adjoint, Jean Médecin le remplace.
La rue qui porte son nom aujourd'hui, aboutissait au pont Neuf sur le Paillon, au niveau de la place Masséna actuelle, d'où son ancien nom.

-01- Chap II - RUE ALEXANDRE MARI - LE PALAIS DUCAL

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LE VIEUX-NICE - Chap II - RUE ALEXANDRE MARI
LE PALAIS DUCAL

De la place Masséna (à l'Ouest)
GPS : N 43º 41.762' - E 7º 16.533'
à la rue Saint Gaétan (à l'Est)
GPS : N 43º 41.792' - E 7º 16.258'

Face à la place Pierre Gautier, le palais de la Préfecture des Alpes Maritimes, appelé aussi Palais des rois sardes, dans le vieux Nice, est l'ancienne résidence des rois de Sardaigne.
Sa date de construction se situe au XVI^ème siècle. Il a été inauguré par le roi Charles-Emmanuel Ier de Savoie en 1613.
En 1793, le palais est affecté à l'hopital militaire.
Vers 1814, lors de la restauration sarde, le roi de Piémont-Sardaigne l'élève au rang de résidence royale; l'architecte de la ville, Scoffier, aménage la façade, reconstruit le vestibule et l'escalier d'honneur.
Après l'annexion de Nice, la résidence royale devient le siège de la préfecture des Alpes Maritimes. Napoléon III y reçoit le tzar Alexandre II en 1864, en 1889, Sadi Carnot y rencontre Léopold II de Belgique…
C'est en 1907, qu'après de nouvelles restaurations, il acquiert son aspect définitif.
En 1960, lors de l'anniversaire du centenaire du rattachement de Nice à la France, le général De Gaulle y loge et préside un dîner.
En février 2001, le Traité de Nice est signé dans sa salle à manger par les ministres des affaires étrangères de l'Union Européenne en présence du Président de la République et du Premier Ministre français.
Il est inscrit et partiellement classé au titre des monuments historiques le 3 septembre 1996.

LE PALAIS DUCAL

- 02 - Chap II - RUE ALEXANDRE MARI -LES PALAIS DU VIEUX-NICE

A propos de la photo 02 :

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LES PALAIS DU VIEUX-NICE

De la place Masséna (à l'Ouest)
GPS : N 43º 41.762' - E 7º 16.533'
à la rue Saint Gaétan (à l'Est)
GPS : N 43º 41.792' - E 7º 16.258'

En 1705 Louis XIV ordonne la destruction des fortifications de la ville et fait raser la forteresse. Dans l'espace ainsi libéré, le Pré-aux-Oies, entre la la place du Palais et le Paillon, un plan d'urbanisme, la « villa nova », est conçu en 1717 sur le modèle de la capitale, Turin. La noblesse niçoise s'y installe en y faisant construire de nombreux « palais » ; ceux-ci sont en fait des immeubles de rapport dont les appartements sont mis à la location, la famille se réservant un étage. La langue officielle au XVII^ème siècle est l'italien : « palazzo » (« palais ») signifie « immeuble ».

LES PALAIS DU VIEUX-NICE

- 03 - Chap II - RUE ALEXANDRE MARI -LES PALAIS DU VIEUX-NICE

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LES PALAIS DU VIEUX-NICE

De la place Masséna (à l'Ouest)
GPS : N 43º 41.762' - E 7º 16.533'
à la rue Saint Gaétan (à l'Est)
GPS : N 43º 41.792' - E 7º 16.258'

En 1705 Louis XIV ordonne la destruction des fortifications de la ville et fait raser la forteresse. Dans l'espace ainsi libéré, le Pré-aux-Oies, entre la la place du Palais et le Paillon, un plan d'urbanisme, la « villa nova », est conçu en 1717 sur le modèle de la capitale, Turin. La noblesse niçoise s'y installe en y faisant construire de nombreux « palais » ; ceux-ci sont en fait des immeubles de rapport dont les appartements sont mis à la location, la famille se réservant un étage. La langue officielle au XVII^ème siècle est l'italien : « palazzo » (« palais ») signifie « immeuble ».
Au n^o 17, la cage d'escalier a été entièrement rénovée.

LES PALAIS DU VIEUX-NICE

- 04 - Chap II - RUE ALEXANDRE MARI -LES PALAIS DU VIEUX-NICE, LE PALAIS HERAUD

A propos de la photo 04 :

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LE VIEUX-NICE - Chap II - RUE ALEXANDRE MARI
LES PALAIS DU VIEUX-NICE, LE PALAIS HERAUD

De la place Masséna (à l'Ouest)
GPS : N 43º 41.762' - E 7º 16.533'
à la rue Saint Gaétan (à l'Est)
GPS : N 43º 41.792' - E 7º 16.258'

En 1705 Louis XIV ordonne la destruction des fortifications de la ville et fait raser la forteresse. Dans l'espace ainsi libéré, le Pré-aux-Oies, entre la la place du Palais et le Paillon, un plan d'urbanisme, la « villa nova », est conçu en 1717 sur le modèle de la capitale, Turin. La noblesse niçoise s'y installe en y faisant construire de nombreux « palais » ; ceux-ci sont en fait des immeubles de rapport dont les appartements sont mis à la location, la famille se réservant un étage. La langue officielle au XVII^ème siècle est l'italien : « palazzo » (« palais ») signifie « immeuble ».

Parmi eux, au 15 de la rue Alexandre Mari, le palais Héraud en est un exemple remarquable.
Une plaque du Centre du Patrmoine de Nice explique :
« le Palais Héraud (1757)
Commanditaire : Barthélémy Héraud
Le palais, un des plus simples et des plus élégants de Nice, fut la propriété de plusieurs familles niçoises illustres. Des Héraud puis des Lascaris-Vintimille, il passera par mariage aux Malausséna dont est issu François Malausséna, dernier syndic sarde de Nice de 1857 à 1860 puis premier maire français de Nice de 1860 à 1870. Des Malausséna, le palais sera transmis par succession aux Raiberti, autre famille niçoise dont le représentant le plus connu fut te baron Flaminius Raiberti (1862-1929), député, président de la Chambre, sénateur, ministre de la Illeme République (1921-1924). Le palais, qui occupe tout l'îlot et bénéficie d'un jardin intérieur, dégage une impression générale d'austérité caractéristique du XVIIIeme siède niçois et des palais du quartier de la Vila Nova où nous sommes, à l'exception du portail et de la cage d'escalier avec son escalier à double révolution. ».

« Maison Commune » depuis 1794, Napoléon y passa en 1796.
Napoléon Bonaparte, marié à Joséphine de Beauharnais depuis le 9 mars 1796, est alors à la tête de l'armée d'Italie. C'est le 31 mars qu'il prononce une harangue, place Garibaldi, et motive ses troupes à la veille de la campagne d'Italie.

LES PALAIS DU VIEUX-NICE, LE PALAIS HERAUD

- 05 - Chap II - RUE ALEXANDRE MARI -LES PALAIS DU VIEUX-NICE, LE PALAIS HERAUD

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LES PALAIS DU VIEUX-NICE, LE PALAIS HERAUD

De la place Masséna (à l'Ouest)
GPS : N 43º 41.762' - E 7º 16.533'
à la rue Saint Gaétan (à l'Est)
GPS : N 43º 41.792' - E 7º 16.258'

En 1705 Louis XIV ordonne la destruction des fortifications de la ville et fait raser la forteresse. Dans l'espace ainsi libéré, le Pré-aux-Oies, entre la la place du Palais et le Paillon, un plan d'urbanisme, la « villa nova », est conçu en 1717 sur le modèle de la capitale, Turin. La noblesse niçoise s'y installe en y faisant construire de nombreux « palais » ; ceux-ci sont en fait des immeubles de rapport dont les appartements sont mis à la location, la famille se réservant un étage. La langue officielle au XVII^ème siècle est l'italien : « palazzo » (« palais ») signifie « immeuble ».

Parmi eux, au 15 de la rue Alexandre Mari, le palais Héraud en est un exemple remarquable.
Une plaque du Centre du Patrmoine de Nice explique :
« le Palais Héraud (1757)
Commanditaire : Barthélémy Héraud
Le palais, un des plus simples et des plus élégants de Nice, fut la propriété de plusieurs familles niçoises illustres. Des Héraud puis des Lascaris-Vintimille, il passera par mariage aux Malausséna dont est issu François Malausséna, dernier syndic sarde de Nice de 1857 à 1860 puis premier maire français de Nice de 1860 à 1870. Des Malausséna, le palais sera transmis par succesion aux Raiberti, autre famille niçoise dont le représentant le plus connu fut te baron Flaminius Raiberti (1862-1929), député, président de la Chambre, sénateur, ministre de la Illeme République (1921-1924). Le palais, qui occupe tout l'îlot et bénéficie d'un jardin intérieur, dégage une impression générale d'austérité caractéristique du XVIIIeme siède niçois et des palais du quartier de la Vila Nova où nous sommes, à l'exception du portail et de la cage d'escalier avec son escalier à double révolution. ».
« Maison Commune » depuis 1794, Napoléon y passa en 1796.
Napoléon Bonaparte, marié à Joséphine de Beauharnais depuis le 9 mars 1796, est alors à la tête de l'armée d'Italie. C'est le 31 mars qu'il prononce une harangue, place Garibaldi, et motive ses troupes à la veille de la campagne d'Italie.

LES PALAIS DU VIEUX-NICE, LE PALAIS HERAUD

- 06 - Chap II - RUE ALEXANDRE MARI -MARQUE D'ILOT

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MARQUE D'ILOT




De la place Masséna (à l'Ouest)
GPS : N 43º 41.762' - E 7º 16.533'
à la rue Saint Gaétan (à l'Est)
GPS : N 43º 41.792' - E 7º 16.258'

La ville était divisée en une centaine d'îlots portant des noms de saints, et des marques sculptées dans la pierre servaient à les identifier, jusquà l'époque du rattachement du Comté de Nice à la France ; celle-ci, au carrefour de la rue Raoul Bosio, représente Saint François de Paule.

MARQUE D'ILOT

Localisation des chapitres du Guide du Vieux-Nice